C’est gagné, un politicien stupide a joué l’Europe au casino, misant sur le rouge ou le noir. Il a gagné, la seconde puissance du continent européen (non la première n’est pas la France) vient de sortir pour un Brexit dont nous sommes aujourd‘hui incapables de mesurer les conséquences en termes géopolitiques, politiques, économiques.
Le Royaume Uni ne risque-t- il pas d’en sortir plus désuni qu’uni quand l’Écosse frappera à la porte de l’Europe ? Ce que nous savons, c’est que ses "nouveaux amis" - ou du moins ceux qui se réjouissent de la situation - s’appellent Le Pen, Trump, Poutine, et plus généralement tous les populistes européens. Ces derniers adorent les referendum.
Le Royaume Uni ne risque-t- il pas d’en sortir plus désuni qu’uni quand l’Écosse frappera à la porte de l’Europe ? Ce que nous savons, c’est que ses "nouveaux amis" - ou du moins ceux qui se réjouissent de la situation - s’appellent Le Pen, Trump, Poutine, et plus généralement tous les populistes européens. Ces derniers adorent les referendum.
Qui aura le courage d'un discours sans concession ?
Tout est à reconstruire mais avec qui ? L’Espagne, sans majorité, se cherche (élections essentielles dimanche), l’Italie, qui n’aime plus M. Renzi également, et la France affaiblie est en campagne.
On pourrait se réjouir de voir l’idée européenne s’imposer comme thème refondateur, au cœur de l’élection présidentielle de 2017. Mais qui aura, chez les Socialistes comme chez les Républicains, le courage d’un discours sans concession sachant la fragilité des populations électorales tentées par le repli au sein de chaque camp. Au Front National, au moins, la ligne est claire.
Achevons ces interrogations par une dernière, à l’adresse de nos amis acharnés défenseurs du referendum d’initiative populaire : la vox populi est-elle toujours la vox dei ?
On pourrait se réjouir de voir l’idée européenne s’imposer comme thème refondateur, au cœur de l’élection présidentielle de 2017. Mais qui aura, chez les Socialistes comme chez les Républicains, le courage d’un discours sans concession sachant la fragilité des populations électorales tentées par le repli au sein de chaque camp. Au Front National, au moins, la ligne est claire.
Achevons ces interrogations par une dernière, à l’adresse de nos amis acharnés défenseurs du referendum d’initiative populaire : la vox populi est-elle toujours la vox dei ?
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