
Nicolas Hulot, alors qu'il était encore ministre de la Transition écologique et solidaire. (Crédits : Bruno Charoy)
Accédez la version numérique dès maintenant : ICI
Mardi 28 août, le ministre de la Transition écologique a annoncé sur France Inter son départ du gouvernement. Cet été, il a accordé à We Demain un entretien exclusif, au cours duquel nous avons emmené en 2040 celui qui disait alors être le ministre du "long terme".
"Le visage de nos sociétés n'aura rien à voir avec celui d'aujourd'hui", assure-t-il, dans le numéro de rentrée de We Demain à paraître jeudi 30 août. Extraits, en avant-première, du dernier grand entretien accordé par Nicolas Hulot ministre : "Le monde dont je rêve en 2040".
Les pesticides - "Pour moi, c'est fini. L'agro-écologie est devenue la norme en 2040, au niveau mondial."
Les vegans - "Je ne pense pas que le monde va [le] devenir en 2040. Notre rapport à l'animal aura largement évolué."
L’économie sociale et solidaire - "C'est une tendance irréversible et en 2040 ou en 2050 ce sera devenu la norme."
Les migrants - "Si nous ne sommes pas capables de gérer cet épisode [migratoire], il est clair que nous ne pourrons pas gérer la suite parce que, là, nous ne vivons qu’une bande-annonce."
Le ministère de la transition écologique - En 2040, il "aura disparu."
Macron - "S'il s'attaque aux causes en même temps qu'il s'attaque aux effets, oui il aura fait rentrer l'écologie dans la modernité et le XXIe siècle dans l'impératif écologique. L'histoire le dira."
Est-il encore temps de changer ? "Il y a deux scénarios : soit l'effondrement […]. Soit on a un modèle économique, marchand et culturel qui fait que la transition que je suis censé animer pour mon pays a réussi."
Accédez la version numérique dès maintenant : ICI
À LIRE AUSSI :
À lire aussi
-
Réchauffement climatique : une formation en ligne pour les profs
-
Le changement climatique peut-il faire basculer la présidentielle américaine ?
-
Qui est Iris Duquesne, la jeune Bordelaise qui milite au côté de Greta Thunberg ?
-
Écoanxiété, solastalgie, psycoterratie… De quelle éco-émotion souffrez-vous ?
-
"Les perspectives de changement climatique sont l’occasion de repenser nos jardins"