Indispensable à fabrication des éoliennes, des Smartphones ou des ordinateurs, les métaux stratégiques - ou terres rares - sont bien partis pour devenir l'or du XXIè siècle. Problème : leur extraction et leur raffinage se font à grands renforts de produits chimiques extrêmement polluants. En Chine, où 85 % de ces métaux sont produits, l’industrie des terres rares provoque de graves pollutions des eaux et des problèmes sanitaires.
L'une des options envisagées pour limiter cette pollution est de recycler les terres rares présentes dans les appareils électroniques, lorsque ces derniers arrivent en fin de vie. Seulement, techniquement, il n'existe pas encore de méthode permettant d'extraire les terres rares des circuits imprimés, dans lesquels elles sont présentes en quantités infimes.
UNE SOLUTION BON MARCHÉ
Newsweek rapporte qu’une équipe de chercheur de l’université japonaise d’Hiroshima a découvert que le phosphate contenu dans certaines molécules organiques, en particulier l’ADN du sperme, permettait d’ « accrocher » et « d'extraire » les terres rares de produits manufacturés. Bien que de l’acide soit toujours nécessaire, le procédé pourrait permettre de recycler les terres rares de façon plus écologique, s elon l'étude.
Plus précisément, les chercheurs se sont tournés vers le sperme de saumon, particulièrement riche en phosphates. La semence du poisson a en outre l’avantage d’être bon marché : l’industrie de la pêche en rejette des milliers de tonnes chaque année rien qu’au Japon. Toutes les solutions sont décidément dans la nature !
L'une des options envisagées pour limiter cette pollution est de recycler les terres rares présentes dans les appareils électroniques, lorsque ces derniers arrivent en fin de vie. Seulement, techniquement, il n'existe pas encore de méthode permettant d'extraire les terres rares des circuits imprimés, dans lesquels elles sont présentes en quantités infimes.
UNE SOLUTION BON MARCHÉ
Newsweek rapporte qu’une équipe de chercheur de l’université japonaise d’Hiroshima a découvert que le phosphate contenu dans certaines molécules organiques, en particulier l’ADN du sperme, permettait d’ « accrocher » et « d'extraire » les terres rares de produits manufacturés. Bien que de l’acide soit toujours nécessaire, le procédé pourrait permettre de recycler les terres rares de façon plus écologique, s elon l'étude.
Plus précisément, les chercheurs se sont tournés vers le sperme de saumon, particulièrement riche en phosphates. La semence du poisson a en outre l’avantage d’être bon marché : l’industrie de la pêche en rejette des milliers de tonnes chaque année rien qu’au Japon. Toutes les solutions sont décidément dans la nature !