
Greenpeace mène des recherches scientifiques sous-marines pour renforcer la proposition visant à créer la plus grande zone protégée de la planète, un sanctuaire de l'océan Antarctique. (Crédit : Christian Åslund / Greenpeace)
Dans le cadre d’une expédition de trois mois en Antarctique, les équipes de Greenpeace international ont photographié les fonds marins.
C’est la première fois que des hommes se rendent dans cette zone du plancher océanique en Antarctique. Les scientifiques ont pu s’y rendre grâce à un petit sous-marin deux places.
Via cette expédition, l’organisation internationale espère promouvoir la création d’un sanctuaire marin en mer de Weddell. Ce dernier, s’il était créé, serait le plus grand du monde : 1,8 million de kilomètres carrés, c’est-à-dire aussi grand que cinq fois l’Allemagne.
Cette zone géographique regorge d’espèces marines en tout genre : manchots, phoques, baleines, krill, petites crevettes… Ce sanctuaire constituerait ainsi un refuge pour cet écosystème marin très prisé par la pêche industrielle.
La Commission pour la conservation de la faune et de la flore marine de l’Antarctique, qui rassemble 24 états, se réunira en octobre 2018 pour étudier la proposition. En attendant, la pétition lancée par Greenpeace a déjà recueilli plus de 50 000 signatures.
C’est la première fois que des hommes se rendent dans cette zone du plancher océanique en Antarctique. Les scientifiques ont pu s’y rendre grâce à un petit sous-marin deux places.
"Nous avons observé de nombreuses espèces d’éponges, des coraux, des seringues de mer et beaucoup d’étoiles de mer différentes. J’espère que nos observations vont contribuer à démontrer pourquoi nous devons protéger cet écosystème précieux", a déclaré John Hocevar, biologiste marin à Greenpeace Etats-Unis et pilote du sous-marin.
Via cette expédition, l’organisation internationale espère promouvoir la création d’un sanctuaire marin en mer de Weddell. Ce dernier, s’il était créé, serait le plus grand du monde : 1,8 million de kilomètres carrés, c’est-à-dire aussi grand que cinq fois l’Allemagne.
Cette zone géographique regorge d’espèces marines en tout genre : manchots, phoques, baleines, krill, petites crevettes… Ce sanctuaire constituerait ainsi un refuge pour cet écosystème marin très prisé par la pêche industrielle.
La Commission pour la conservation de la faune et de la flore marine de l’Antarctique, qui rassemble 24 états, se réunira en octobre 2018 pour étudier la proposition. En attendant, la pétition lancée par Greenpeace a déjà recueilli plus de 50 000 signatures.

La feather star, « étoile de plumes » en anglais, de l'Antarctique a été trouvée à environ 300 mètres de profondeur à Kinnes Cove, dans le détroit de l'Antarctique. (Crédit : Christian Åslund / Greenpeace)

Le corail représente un indicateur de l'écosystème marin vulnérable. Celui-ci, Fannyella, a été trouvé à environ 300 mètres de profondeur. (Crédit : Christian Åslund / Greenpeace)

Oursin de l’Antarctique, Sterechinus, également trouvé à 300 mètres de profondeur. (Crédit : Christian Åslund / Greenpeace)

L’acteur Javier Bardem regardant les manchots à jugulaire en arrivant à l'île du Roi George en Antarctique pour rejoindre Greenpeace. (Crédit : Greenpeace)

Le journaliste Ian Rubina du New York Times et le pilote Kenneth Lowyck assis dans le cockpit du sous-marin Greenpeace. (Crédit : Christian Åslund / Greenpeace)
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