Un iceberg dérive en pleine mer. Crédit : Pixabay.
Partager la publication "Antarctique : la banquise n’avait jamais été aussi restreinte en janvier"
En plein été, la surface de la banquise en Antarctique n’a jamais été aussi faible. Telles sont les conclusions des observations menées par l’observatoire du changement climatique Copernicus (C3S) de l’Union européenne. À l’instar des glaciers des régions tempérées qui fondent à vue d’œil, l’étendue de banquise en Antarctique était en janvier inférieure de 31 % à la moyenne. C’est le niveau le plus bas jamais atteint pour le premier mois de l’année. Et bien en dessous du précédent record de janvier 2017.
La région est elle aussi victime des conséquences des fortes chaleurs survenues courant 2022. Après avoir eu un impact négatif sur les maxima hivernaux, elles jouent maintenant aussi sur les minimum estivaux du continent austral. À noter aussi que, en 44 ans d’observations par satellite de la banquise de l’Antarctique, le record minimum, tous mois confondus, a été mesuré en février 2022. On comptait alors moins de 2 millions de km2, selon le centre américain National Snow and Ice Data Center.
L’observatoire du changement climatique Copernicus a noté quatre éléments notables pour ce début d’année :
“Ces températures extrêmes continuent d’être une preuve tangible des effets d’un climat en mutation pour de nombreuses régions. Elles peuvent être considérées comme un avertissement supplémentaire sur les événements extrêmes à venir”, a déclaré Samantha Burgess, cheffe adjointe du C3S dans un communiqué.
Et en Arctique au pôle Nord, où c’est l’hiver ? Le C3S n’a pas non plus de bonnes nouvelles à fournir. Selon l’observatoire, une étendue de banquise inférieure à la moyenne a également été observée. En janvier, la banquise en arctique était de 4 % inférieure à la normale, soit la troisième plus faible mesure pour un mois de janvier.
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