Composés d’or, de fer et de biopolymère, les bijoux de la créatrice
Naomie Kizhner s’apparentent à première vue à de ravissantes broches. Sauf que celles-ci sont garnies de composants électriques, et qu’elles ne s’accrochent pas aux vêtements, mais à la peau.
Ces bijoux n’ont pas qu’une fonction esthétique : ils permettent de collecter l’énergie du corps humain, via des aiguilles introduites dans l’épiderme. Ces derniers recueillent l’énergie produite par les flots du sang, les pulsations du système nerveux ou encore les clignements des yeux, afin de transformer l’être l’humain en batterie vivante.
Il vous faudra encore patienter avant de pouvoir recharger vos appareils électriques à travers ces bijoux. Car pour l’heure, ils n’ont vocation qu’à demeurer des pièces uniques. Jouant sur la métaphore de la drogue, la créatrice affirme avoir simplement voulu questionner notre degré d’addiction à l’énergie et sur l’envahissement des technologies.
« Je voulais provoquer une réflexion : jusqu’où nous irons pour satisfaire notre addiction à l’énergie, dans un monde aux ressources limitées ? Dans la vie moderne, l’énergie, c’est tout, c’est la force qui conduit l’économie, souvent quel qu’en soient les conséquences ».
Thomas Masson
Journaliste We Demain
Twitter : @Alter_Egaux