Partager la publication "Une commune recherche des candidats pour vivre dans un éco-hameau en Loire-Atlantique"
Tiny houses, dômes géodésiques, maisons conteneurs, kerterres, zômes, maisons en carton… Les habitats légers et réversibles ont le vent en poupe. Mais il n’est pas toujours facile de trouver un terrain où s’installer. Si ces habitations sont reconnues par la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur), depuis 2014, de nombreuses communes s’y opposent. Voire les interdisent dans leur PLU (plan local d’urbanisme). Pour répondre à une forte demande, le conseil municipal de Plessé, en Loire-Atlantique, a décidé d’installer un éco-hameau de douze logements légers et réversibles. “Une réponse écologique et accessible financièrement au besoin croissant de logements dans la commune”, écrivent les auteurs du projet sur le site de l’association Hameaux légers.
Plessé, commune de 5 400 habitants, entre Rennes et Nantes, a mis à disposition un terrain communal constructible de plus de 7 000 m2, surplombant une zone naturelle avec un étang sur le hameau du Coudray. Un projet imaginé pour le long terme, puisque le bail est de quatre-vingt-dix-neuf ans. Les nouveaux venus pourront ainsi profiter de tous les commerces locaux ou encore de l’école publique.
Le hameau d’habitats légers recherche ses premiers habitants ! Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 13 mars. Et des événements sont prévus les 29 et 30 janvier pour que les intéressés se rencontrent. Les personnes sélectionnées participeront à la construction et la mise en place du projet. Elles seront accompagnées pendant une année par l’association Hameaux légers, à l’origine du premier mooc consacré à l’habitat réversible, dont nous vous parlions dans cet article. Les premiers habitants devraient pouvoir emménager courant 2023.
En plus d’être une solution économique, les habitats légers sont aussi plus écologiques que les constructions conventionnelles, mais aussi mobiles, démontables, déplaçables, biodégradables, compostables… Ces derniers ne nécessitent pas de fondation en béton et ont donc un moindre impact sur l’environnement une fois démontés. Aussi, la majorité des matériaux utilisés pour leur construction est biosourcée.
Le projet comporte aussi un volet social et solidaire. L’éco-hameau sera accessible aux foyers modestes. Et l’objectif est de créer un lieu de vie participatif, avec des espaces partagés. Les habitants devront aussi respecter une charte garantissant le caractère écologique et participatif du projet.
Et si vivre en Loire- Atlantique ne vous tente pas vraiment, l’association Hameaux légers prévoit de prochains appels à projet dans les Alpes-Maritimes, le Finistère ou encore les Côtes-d’Armor.
À lire aussi : À Tours, un hameau de tiny houses pour les sans-abri
Cet article a été réalisé grâce au soutien de Leroy Merlin.
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