Des anneaux olympiques installés en altitude à Sochi, en Russie, pour les J.O. de 2014. Crédit : maxoidos / stock.adobe.com
Partager la publication "J.O. de 2030 : les Jeux de la dernière neige"
Fiona Mille, 30 ans, a choisi la montagne comme une évidence : “Dès que je l’ai découverte, j’ai su que j’allais y faire ma vie.” Originaire du bassin minier, pays de l’or noir, l’autrice de Réinventons la montagne1 a eu un coup de foudre pour l’or blanc. Aujourd’hui, elle accueille des randonneurs dans le gîte d’étape qu’elle a créé dans le massif de Belledonne, à Freydières (Isère), un hameau perché à 1 100 mètres d’altitude. Mais depuis son camp de base, elle constate, année après année, que rien n’est plus comme avant : la neige se fait rare, l’eau potable est sous pression, les parois rocheuses s’effondrent, emportant routes et villages sur leur passage. Comme à la Bérarde, en juin dernier, où une lave torrentielle – des centaines de milliers de mètres cubes d’eau et de roches – s’est déversée dans la vallée, balayant une partie du hameau – sans faire de victimes, heureusement.
Pour cette montagnarde d’adoption, organiser des Jeux olympiques dans les Alpes est un non-sens : “Mon inquiétude est qu’on se focalise sur les Jeux pendant cinq ans, qu’on y consacre des sommes folles alors que dans les territoires de montagne, les habitants ont besoin de soutien et de moyens pour s’adapter au changement climatique. Si notre seul rêve est d’accueillir les JOP, alors nous sommes complètement à côté de la plaque.” Selon elle, c’est maintenant qu’il faut aider la montagne à faire sa mue écologique et encourager les initiatives. Le tout-ski a vécu, l’urgence climatique impose d’écrire un nouveau chapitre, de se préoccuper de la reconversion des milliers de moniteurs de ski et de loueurs de matériels, et du devenir de la moyenne montagne : “Ce n’est pas lucide de faire rêver les enfants et les adolescents d’ici autour du ski alors que des stations sont déjà en train de fermer.”
“Si notre seul rêve est d’accueillir les jop, Alors nous sommes complètement À côté de la plaque.” Fiona mille
Les JOP d’hiver comme modèle d’un monde qui persiste à vivre dans le déni symbolisent une impasse : celle d’une industrie vouée à disparaître face à l’érosion de ses fondations climatiques et économiques. Mais la partie semble déjà jouée, inutile d’essayer d’arrêter cet événement “contre-nature”. À la tête de Mountain Wilderness, la militante siégera à la commission des Jeux d’hiver 2030 car elle compte bien se battre pour “limiter la casse” et que la montagne reste “habitable”.
Retour sur une idée folle. Été 2024. Les deux présidents de région, Laurent Wauquiez (Auvergne-Rhône-Alpes) et Renaud Muselier (Provence-Alpes-Côte d’Azur), bouclent en quelques semaines le dossier de candidature des Alpes aux Jeux olympiques d’hiver 2030. “Le braquage en bande organisée d’un petit groupe d’élus qui s’entêtent à prolonger un modèle économique en fin de vie”, résume Guillaume Desmurs, journaliste, écrivain, ayant grandi dans une station de ski. On annonce patinage et hockey à Nice, bosses et freestyle à Serre-Chevalier et Montgenèvre, ski alpin, saut et bobsleigh à Courchevel, Méribel, La Plagne.
Les candidatures de la Suisse et de la Suède sont écartées et les Français ne sont pas consultés. Le 24 juillet 2024, les Alpes françaises obtiennent l’aval du CIO et s’engagent à réaliser des Jeux en accord avec la transition écologique. “La première montagne durable au monde”, lance Laurent Wauquiez, le 2 décembre 2023 à Brides-les-Bains-Bozel.
À lire aussi : Xavier Caihol : “En montagne, il faut faire le deuil de certains itinéraires et réinventer nos imaginaires”
Les associations écologiques sont vent debout : “Il reste à peine cinq ans, le calendrier ne permet pas de faire des jeux sobres et décarbonés, c’est un mensonge d’État. Paris 2024 s’était préparée pendant dix ans”, s’insurge Valérie Paumier, fondatrice de Résilience Montagne, association qui a été créée pour changer les mentalités des skieurs et des élus face au changement climatique en montagne (voir n° 47 de WE DEMAIN).
Comment faire des jeux sobres et durables alors que la montagne est en train de fondre ? Les maires des villes de montagne s’adaptent comme ils le peuvent. “Nous allons nous appuyer sur l’existant, explique le maire de La Plagne, Jean-Luc Boch. C’est la première fois que deux équipements majeurs et coûteux – le tremplin de saut de Courchevel et la piste de bobsleigh de La Plagne – vont être réutilisés et, comme nous ne disposons pas d’anneau de vitesse, l’épreuve de vitesse sur glace se fera à l’étranger, en Italie ou aux Pays-Bas.”
“Le calendrier ne permet pas de faire des jeux sobres Et décarbonés, ’est un mensonge d’état.” Valérie Paumier
Une sobriété qui ne sera pas gratuite. Construits pour les Jeux d’Albertville de 1992, les équipements doivent être remis aux normes. Environ 20 millions d’euros pour rallonger de huit mètres le tremplin de Courchevel. Au moins autant pour rénover la piste de bobsleigh, ajouter une zone entraînement, des vestiaires séparés, refaire le départ et l’arrivée. “Une nouvelle piste aurait coûté 150 millions d’euros !”, se défend l’édile. Il insiste sur le choix de stations déjà rompues à l’accueil de grands événements et équipées en circonstance : les championnats du monde de ski à Courchevel-Méribel en 2023, les six coupes du monde de biathlon au Grand-Bornand entre 2013 et 2024.
Les chiffres du ski en france
Rang mondial
Source : ANMSM, association nationale des maires des stations de montagne, janvier 2025
Symbole de la schizophrénie ambiante, Nice, qui construit une nouvelle patinoire dans la plaine du Var (5 000 places, entre 15 et 20 millions d’euros). “Cet équipement ne coûtera rien aux Niçois”, promet le maire Christian Estrosi. Et pour être “le pôle de la glace” sur la Côte d’Azur, l’élu prévoit d’aménager des sites éphémères (stade Allianz Riviera et palais des spectacles Nikaïa) afin d’accueillir les épreuves de hockey, curling et patinage artistique. Et que dire de la construction ex nihilo de centres médias à Nice et La Clusaz ?, d’un village olympique de 700 lits au Grand-Bornand, autant à Bozel ?, de 1 200 lits à Briançon, et 1 500 encore à Nice, dont on assure qu’ils seront reconvertis ensuite en logements sociaux ou étudiants ? Autant de projets qui font bondir Valérie Paumier.
Cette dernière connaît bien ce milieu immobilier pour avoir fait la promotion des stations françaises à l’étranger pendant des années… jusqu’au jour où, prenant conscience des menaces pesant sur la montagne, elle s’est lancée dans sa protection : “Il faut arrêter d’agrandir les stations de ski, elles sont saturées de logements occupés seulement une semaine par an que l’on ferait mieux de rénover.” La plupart, datant des années 1960, sont des passoires thermiques. En montagne, le poids du logement dans l’empreinte carbone des stations est de 27 %, en deuxième position après les transports (57 %)2.
Pour alléger les émissions de CO2 en montagne, il faudrait ouvrir le chantier d’une mobilité douce, combler le retard du train (89 % des Français vont au ski en voiture, selon l’Ademe). Mais le temps manque avant l’ouverture des Jeux : “Ce sera encore pire que d’habitude en février, un avion toutes les sept minutes au Bourget-du-Lac (Annecy) et des taxis pour monter les voyageurs aux stations.” Idem pour rejoindre le Grand-Bornand et La Clusaz. Depuis les aéroports de Genève ou de Lyon Saint-Exupéry, pas d’autre solution que la route via les Aravis, des vallées encaissées où s’accumule la pollution. Le projet de téléphérique de huit kilomètres, de Borel à Courchevel, pourrait sauver la mise, à condition d’être relié à une gare, sinon il perd son bonus d’empreinte carbone.
Seul le train peut favoriser la décarbonation, et Jean-Luc Boch, qui parle au nom de l’Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM), renvoie la balle dans le camp de la SNCF : “Il faudrait doubler la voie entre Albertville et Moutiers, où ça coince les jours d’affluence, coupler des TGV à deux étages et programmer des trains de nuit.” Mais pour l’instant, nulle stratégie de développement ferroviaire en vue : “On a besoin d’une volonté politique, c’est l’avenir économique de tout un territoire qui est dans la balance et qui pèse lourd : un chiffre d’affaires de 11 milliards d’euros chaque hiver !”, lance-t-il en forme de défi.
Côté Alpes du Sud, il faudrait raccourcir les quatre heures et demie de trajet Marseille – Briançon et rénover la ligne. “Impossible avant les Jeux ! Ce sont des travaux gigantesques, la ligne n’est toujours pas électrifiée”, déplore Pierre Leroy, l’ancien maire de Puy-Saint-André qui se bat depuis trente ans pour désenclaver le Briançonnais. “Le train de nuit Paris – Briançon est la pire ligne de France avec un record de retards et des déboires à répétition.” Comme cette série noire entre les 26 et 28 décembre 2024 : cinq heures de retard, puis un incendie en gare de Briançon et un départ de Paris annulé vingt minutes avant. L’autre sujet qui fâche, c’est bien sûr le risque de manque de neige en 2030.
À la demande des stations, les chercheurs de Météo France et de l’Institut national de recherche en agronomie et environnement (Inrae) évaluent les risques de faible enneigement, voire d’absence de neige. Pas facile, les projections sont différentes selon les régions et varient fortement d’une année à l’autre. Toutefois, étant donné l’évolution du climat, le doute n’est plus permis. “Des hivers avec beaucoup de neige, cela arrivera de moins en moins souvent. La tendance de fond est un risque accru de faible enneigement, en particulier entre 1 000 et 2 000 mètres d’altitude où un mois d’enneigement a été perdu depuis les années 1970”, estime Samuel Morin, chercheur à Météo France. Les organisateurs des Jeux ont choisi février, qui selon eux, “fait partie des mois les plus frais et les plus enneigés”.
De toutes les façons, cela fait belle lurette que les fédérations de ski du monde entier exigent de la neige artificielle pour les compétitions et encore plus pour la plus prestigieuse d’entre elles : les JO. Aux Jeux de Pékin en 2022, les pistes étaient garanties 100 % neige artificielle. L’ancien athlète Yves Dimier, qui est monté trois fois sur le podium des coupes du monde de ski alpin et dirige aujourd’hui le domaine skiable de Val-Cenis, explique pourquoi : “La neige de culture est dure, compacte et lisse, et sa stabilité d’un bout à l’autre de la piste donne les mêmes chances au premier qu’au dernier dossard.” On pourrait presque se passer de la neige naturelle ! D’autant que les skieurs amateurs trouvent aussi un meilleur confort de glisse sur des pistes artificielles plus travaillées et plus régulières. “Le niveau d’exigence a augmenté, les skis et le matériel sont plus performants et une garantie d’enneigement permet à la station de réaliser une meilleure saison.”
Et comme il n’est pas question de se priver de l’image “neige et chalets” qui fera le tour du monde en 2030, Valérie Paumier craint le pire : “L’an dernier, en janvier-février, les alpages à 1 500 mètres étaient sans neige. Comme cela risque fort d’être le cas en 2030, il va falloir augmenter le taux de couverture de neige de culture… pour les compétitions mais aussi pour l’image carte postale. Et donc siphonner toutes les sources et les torrents !” Le taux de couverture de neige de culture atteint déjà 40 % et pompe 25 millions de mètres cubes d’eau chaque hiver, l’équivalent de la consommation en eau de Grenoble.
Toutes les stations disposent d’enneigeurs, même à très haute altitude : 3 000 mètres pour Tignes, Val d’Isère, Val Thorens. Pour une piste de 3,2 kilomètres comme l’Éclipse à Courchevel, il faut une centaine de canons à neige et une réserve collinaire, à savoir une retenue d’eau artificielle alimentée par l’eau de pluie et les ruisseaux de 170 000 m3. Jean-Luc Boch minimise l’impact : “Les 25 millions de mètres cubes d’eau, c’est huit fois moins que la quantité d’eau nécessaire aux piscines privées en France, qui en plus est chlorée et inutilisable alors que la neige de culture retourne à la terre quand elle fond.”
Pas si sûr. Une étude autrichienne3 pointe du doigt les polluants éternels (PFAS) présents dans certains farts qui sont appliqués sous les skis pour améliorer la glisse. Ces composés chimiques, comme le téflon ou le fluor, se dégradent très lentement et des traces ont été retrouvées dans les eaux souterraines de stations suisses et autrichiennes. En réponse, les fédérations françaises de ski et de biathlon ont interdit, depuis l’hiver dernier, l’utilisation de farts qui contiennent ces substances…
Revenons aux retenues collinaires, il en existe déjà 550 et les nouveaux projets sont très contestés. L’un d’eux, 150 000 m3 à La Clusaz, a été suspendu par le maire sous la pression des écologistes. Le dossier pourrait ressortir de ses cartons à la faveur des Jeux, s’inquiètent les riverains. “D’autant que la décision ne serait pas contestable, la loi olympique est assortie d’un droit de non-opposition”, ajoute Valérie Paumier. Tous les projets inhérents aux JOP peuvent, en effet, être réalisés sans recours possible et sans études préalables. L’important est de gagner du temps. La neige de culture a remplacé la neige naturelle, c’est pourtant cette dernière qui a écrit la grande épopée du ski.
D’abord utiles, les skis permettent aux peuples nomades de Mongolie de se déplacer. À partir du XIXe siècle, c’est en skis qu’une expédition suédoise réussit la première traversée du Groenland et que les chasseurs alpins découvrent qu’ils peuvent patrouiller le long des frontières des Alpes, skis aux pieds. Les pistes enneigées deviennent un terrain de jeu, on y découvre l’ivresse de la glisse, un nouvel espace de liberté pour les femmes qui adoptent le pantalon. Aux JO de 1936, le ski devient discipline olympique. Seul médaillé étranger parmi les athlètes allemands, le jeune Émile Allais refuse de faire le salut nazi.
Après la guerre, l’arrivée en masse des skieurs bouleverse la vie des montagnards, ils deviennent moniteurs, secouristes, restaurateurs. C’est le passage d’un monde à l’autre. En 1945, Courchevel est la première station de ski sortie de terre à 1 850 mètres d’altitude. 1964, le béton s’impose aux Ménuires, ville à la montagne avec ses immeubles, ascenseurs, galeries marchandes et parkings. Les architectes rivalisent d’audace pour créer Les Arcs, La Plagne, Avoriaz, etc. La montagne s’adapte à notre mode de vie, on offre à la voiture des kilomètres de bitume pour grimper toujours plus haut. On fume sur les télésièges. Pour la première fois, les JO de 1968 à Grenoble sont diffusés en direct et en mondovision. Jean-Claude Killy superstar fait la une de Paris Match. Avec les Trente Glorieuses, l’époque du béton, du pétrole et de la neige abondante, la montagne connaît son âge d’or. Désormais, le changement climatique oblige à réinventer la montagne.
Sur le plateau du Vercors, au-dessus de Grenoble (Isère), les vacances au ski en moyenne montagne sont en première ligne face au changement climatique. Et pourtant, cela ne freine pas les projets immobiliers, notamment celui de l’ancienne star du basket Tony Parker, devenu homme d’affaires, qui s’engage dans la réalisation d’un complexe de 900 lits avec hôtel au pied des télécabines. Cette lubie à contre-temps a mobilisé 1 600 riverains regroupés dans l’association Vercors Citoyens, qui planche sur une proposition “plus en accord avec les exigences climatiques”.
Réorienter l’économie vers les besoins du territoire Et des activités diversifiées pour éviter l’effondrement annoncé.
En Savoie, une nouvelle équipe municipale s’est emparée du sort de Bourg-Saint-Maurice-Les Arcs. À sa tête, Guillaume Desrues, ancien professeur de physique-chimie, “pas programmé pour faire de la politique” mais engagé pour trouver un avenir à la montagne. “La Covid nous a appris que, du jour au lendemain, le ski pouvait s’arrêter et qu’une monoactivité pouvait fragiliser toute une région.” De là, une réflexion s’est concrétisée en quatre ans : moratoire sur l’immobilier neuf aux Arcs et rénovation des 40 000 lits touristiques ; promotion à l’étranger ciblée sur l’Europe uniquement et funiculaire gratuit à l’arrivée en gare pour grimper aux Arcs – il s’agit d’inciter les skieurs à venir en train.
“Et avec ça, on a optimisé la fréquentation, plus 40 % en quatre ans !” Pour l’élu, les JOP peuvent être une occasion unique, un catalyseur capable de faire évoluer la montagne vers la transition énergétique : “Si l’on donne la priorité à la mobilité douce.” À Tignes, station voisine et complice, le directeur des services de la mairie, Clément Colin, est un Parisien parachuté sur l’une des stations les plus hautes d’Europe. “Ici, nous sommes aux premières loges du changement climatique, le glacier sur lequel repose la réputation de Tignes est en train de fondre, alors on se prépare à moins dépendre du ski et à préserver un lieu de vie pour les 2 000 Tignards qui habitent ici à l’année.”
L’idée est de s’affranchir de la toute-puissante Compagnie des Alpes, dont la Caisse des dépôts est actionnaire à 40 %, en ne renouvelant pas sa concession du domaine skiable. En reprenant les rênes, la commune pourrait récupérer les revenus générés par le ski et, via une société gérée par les élus, développer son propre projet de territoire. Objectif : fixer une population à l’année, notamment avec un plan de mobilité douce pérenne reliant les hameaux et le rachat du foncier pour encourager l’habitat en résidences principales plutôt que des locations touristiques éphémères. Finies les infrastructures démesurées dédiées au tout-ski, place à des espaces partagés, résilients, où nature et communauté cohabitent harmonieusement. Avec une économie réorientée vers les besoins du territoire et des activités diversifiées, la montagne pourrait éviter l’effondrement annoncé et sortir grandie du choc climatique. Et aussi redevenir cet espace de liberté et de beauté qu’on aime tant. À nous de jouer !
SOUTENEZ WE DEMAIN, SOUTENEZ UNE RÉDACTION INDÉPENDANTE
Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire
et abonnez-vous à notre magazine.
Dans les Hautes-Alpes, une filature de laine vieille de deux siècles a repris du service…
Du 14 au 27 juillet, la Canée accueillera Festum Pi, un festival unique qui mêle…
De la Chine de Xi Jinping aux ciels sauvages de Californie, en passant par les…
S’évader, oui. Mais avec du bon matériel. Qu’on parte pour un bivouac sauvage, un tour…
Et si les crottes de hérisson devenaient les nouvelles sentinelles de la biodiversité ? Face…
L’océan est bien plus qu’un décor : il est l’un des principaux régulateurs du climat…