Partager la publication "Ces jeunes de 13 à 25 ans ont déjà un projet d’entreprise"
Les candidats y présenteront leurs inventions – objets ou concepts – répartis en cinq catégories : collège, lycée, post-bac, apprentissage et initiative emploi. Au total, 40 nationalités concourent dans l’espoir de remporter le trophée du Mini-Entrepreneur.
Cette volonté d’encourager l’entreprenariat chez les plus jeunes a été développée aux États-Unis il y a 100 ans par Horace Moses. Elle est portée par la « Junior Achievement » – plus grande organisation mondiale dédiée à l’éducation des jeunes à la création d’entreprise. En France, c’est l’association « Entreprendre pour apprendre » qui est cette année en charge de l’organisation.
Des projets à vocation environnementale
Recherche d’idées, étude de marché, stratégie, business plan… Avant leur départ pour Lille, les jeunes candidats ont découvert les rouages de la création d’entreprise et développé un projet de A à Z, aidés d’entrepreneurs aguerris.
Une fois les projets finalisés, pas question de relâcher les efforts : ils ont préparé les pitchs de championnats régionaux, puis nationaux – préalables à la sélection européenne. Le championnat national français, lui, se déroulera en même temps que le concours européen.
Sur les 92 équipes française du Championnat National, une seule a été sélectionnée pour concourir contre les 39 autres teams européennes. Les heureux élus sont des étudiants de Saint-Domingue (catégorie lycée) dont la mini-entreprise se veut productrice de biocarburant.
Adeline Mongrué, directrice d’Entreprendre Pour Apprendre, souligne une tendance :
“On voit passer énormément de projets à vocation environnementale car les jeunes sont tout simplement hyper sensibilisés à cette problématique. D’autre part, étant donné qu’ils doivent conduire le projet de A à Z en levant peu de fonds, ils sont dans une logique de circuits courts, d’ancrage territorial, de réseaux locaux…”
Coaching d’experts
Devant un jury composé de salariés d’entreprises européennes partenaires (BNP Paribas, DELTA, Fedex, ManpowerGroup…) et présidé par Maxime Holder – Directeur Général des boulangeries Paul – les élèves s’apprêtent à pitcher une dernière fois leur projet, et cette fois en anglais.
Outre celui de Mini-Entrepreneur, les jeunes pourront prétendre à sept autres prix européens, comme ceux de Relation Client, d’Employabilité ou encore d’Innovation. Ni chèques ni cadeaux ne seront décernés aux vainqueurs, seul un trophée symbolique.
“Ce qu’on leur offre, c’est avant toute une expérience européenne, la rencontre avec l’Autre ainsi que le voyage : certains de nos jeunes n’ont jamais été aussi loin », explique Adeline Mongrué.
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