Partager la publication "Valentino : une nouvelle vie pour les stocks de tissu de la Maison de mode"
Pour réduire l’empreinte carbone de la mode, il y a bien sûr la seconde main, mais aussi l’économie circulaire et… le réemploi d’anciens stocks de tissus de manière à la fois créative et responsable. C’est ce dernier aspect, une forme d’upcycling, qui a donné naissance à la collaboration entre la maison de mode Valentino et Tissu Market. Celui-ci, basé à Paris dans le Sentier, est le leader du marché de l’achat et de la revente de textiles. Parmi ses clients, il compte de nombreux acteurs du milieu artistique (opéra, théâtre, cinéma…) mais aussi de la mode (stylisme, costumiers, jeunes étudiants, etc.).
Dans le cadre du partenariat, Maison Valentino a ouvert ses anciens stocks dormants à Tissu Market. Ce sont environ 22 000 mètres de tissus Haute Couture et Prêt-à-porter préexistants qui ont ainsi été récupérés par le revendeur de textiles d’exception. De véritables trésors qui vont donc connaître une nouvelle vie.
« À l’origine de cette initiative, il y a une conviction commune : l’importance de l’upcycling comme moteur du changement que nous souhaitons instaurer dans l’industrie de la mode. », explique Frank Lellouche, fondateur Tissu Market. Selon les estimations, le projet devrait permettre des économies d’émission carbones non négligeables. Ce sont 265 tonnes de CO2e qui auraient été générées pour la production de nouveaux tissus si ces stocks dormants n’avaient pas été débloqués.
Cela correspondant à autant d’élimination de CO2e que ce que parviennent à faire 5 hectares de forêt en un an. En outre, ne pas produire de nouveaux tissus a aussi évité l’utilisation d’environ 1 105 645 m3 d’eau, soit 442 piscines olympiques.
Ce partenariat, initié en septembre 2021, a donné naissance au projet « Valentino Sleeping Stock ». Tissu Market a ainsi récupéré mousseline, taffetas, satins dévoré, crêpe de Chine aux imprimés fleuris, georgette de soie et guipure (de la dentelle très ajourée) utilisés précédemment dans les collections de la Maison. Et conservés depuis dans les archives.
Plutôt que ces étoffes ne s’abîment, voilà qu’elles retrouvent une nouvelle vie. Elles pourront être achetées par de jeunes étudiants de mode ou encore des stylistes en devenir. Les bénéfices tirés de la vente de ces créations seront entièrement reversés au financement du programme Bottega dell’Arte de Valentino. Créé en 2015, il s’agit d’un programme de six mois pour former des professionnels capables d’oeuvrer dans l’Atelier Valentino. Le but est de transmettre le savoir-faire unique au monde de la Maison aux générations futures.
SOUTENEZ WE DEMAIN, SOUTENEZ UNE RÉDACTION INDÉPENDANTE
Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire
et abonnez-vous à notre magazine.
Le LiDAR, inspiré de la vision humaine, permet aux machines de percevoir leur environnement en…
Deux voiliers opérationnels et bientôt six autres pour compléter la flotte. Depuis Le Havre, temple…
Une île transformée en laboratoire urbain. À Nantes, l’île de Nantes symbolise le renouveau avec…
À l'occasion du premier Forum de l'Économie Légère experts en architecture, en frugalité et en…
Le Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D) lance "Les 101 Mots de la Responsabilité…
Grand témoin du Premier Forum de l'Économie Légère, François Gemenne a clôturé la journée en…