⛵️ « Pour un avenir low-tech ! » C’est le titre du manifeste du Low-tech Lab. Basée à Concarneau, cette association trouve son origine dans les expéditions maritimes de Corentin de Chatelperron et de ses partenaires, sur le Tara Tari, le Gold of Bengal, puis le Nomade des Mers… à la recherche de solutions techniques utiles, accessibles et durables. « Depuis 2013, nous avons constaté que de nombreuses réponses low-tech existent déjà un peu partout et que les initiatives individuelles ou collectives émergent spontanément. Et ce, aux quatre coins du monde », assurent les globe-trotters.

Concarneau : une agglomération qui s’engage

🫙 Biodigesteur domestique, four solaire, ordinateur low-tech, marmite norvégienne, aliments et boissons fermentés, mur en paille, pompe manuelle, pare-soleil, lessive à la cendre, camp low-tech, frigo du désert… Aujourd’hui, le Low-tech Lab, c’est une riche plateforme destinée à trouver, partager, tester, documenter, valider et à faire connaître les approches low-tech et leur potentiel de développement.

🧪 C’est également un réseau de communautés locales (de Grenoble à Bordeaux, en passant par Marseille, le Vercors, la Touraine, la Côte d’Opale…), des outils collaboratifs. Et bien sûr, encore et toujours des expérimentations, qui intéressent de plus en plus les élus et l’Etat.

Un large soutien au Low-Tech Lab

💪 Ainsi, l’Ademe, la Région Bretagne et Concarneau Cornouaille Agglomération soutiennent le Low-Tech Lab et le bureau d’études Indiggo dans l’actuelle opération d’accompagnement de vingt organisations locales dans des démarches low-tech. Parmi ces structures, l’agglomération de Concarneau elle-même – une première en France –, les mairies de Concarneau, Rosporden, Melgven, des fermes. Sans oublier le centre hospitalier local, le Muséum national d’histoire naturelle, l’auberge de jeunesse, un parc de loisirs, un hôtel, une brasserie…

🔍 Au menu, l’évaluation des consommations, la mise en œuvre de solutions techniques et organisationnelles… Résultats prévus à la fin 2023. « Une démonstration de référence inspirante pour d’autres communautés locales », espère le Low-tech Lab, qui entend bien « amorcer un mouvement collectif » vers la révolution low-tech.

Texte : Vincent Rondreux

Pour aller plus loin : lowtechlab.org

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