Partager la publication "B-Corp, le super label pour repérer les marques les plus respectueuses du bien commun"
L’objectif de B-Corp est de « faire évoluer le capitalisme », de repenser la notion de succès dans les affaires en faisant correspondre l’intérêt des entreprises avec celui du bien commun. Un label qui s’obtient en suivant ce précepte :
« Ne pas chercher à être la meilleure entreprise du monde, mais la meilleure pour le monde. »
Un moyen pour les entreprises de certifier leurs initiatives positives et pour le public d’avoir plus d’emprise sur sa consommation, comme l’explique Joël Gaudeul, chief marketing officer de la plateforme de crowdfunding Ulule, qui fait partie des 24 entreprises françaises labellisées B-corp.
« Le Label nous permet d’affirmer notre ambition de nous inscrire en temps qu’entreprise ‘citoyenne’ et de renforcer notre positionnement d’accompagnateur de projets à portée collective. »
Un label exigeant
« C’est une procédure exigeante qui a impliqué que nous revoyons l’ensemble de nos fonctionnements afin de les améliorer et de les formaliser », raconte Joël Gaudeul.
« Il a fallu faire plusieurs allers-retours avec la commission en charge du dossier afin de bien comprendre les implications et nous mettre en conformité », précise le chef marketing d’Ulule.
Une démarche participative et communautaire
En France, la première entreprise a avoir été certifiée en 2015 est Utopies (98 points), spécialisée dans le développement durable. Vingt-quatre marques sont aujourd’hui certifiées dans l’hexagone, à l’image d’Ulule (83 points), de la Camif (84 points), de Nature & Découvertes (97 points) ou plus récemment de La Ruche qui dit Oui.
« Très naturellement, ce label nous a orienté vers des partenaires labellisés et partageant notre vision, comme Camif ou Nature & Découvertes, avec qui nous travaillons sur l’opération Make It Happen « , explique Joël Gaudeul.
B-Corp, créé en 2006 par Jay Coen Gilbert, n’est pas encore reconnu par la loi française. Mais il l’est dans une vingtaine d’États américains ou dans des pays européens comme le Luxembourg ou l’Italie.
De plus en plus répandu sur l’Hexagone, ce label pourrait permettre aux consommateurs de mieux repérer les entreprises engagées au service de la société, de l’homme et de la nature.
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