À We Demain, notre vision de l’avenir nous interdit de nous abstenir

« Revue pour changer d’époque », We Demain ne peut se désintéresser de l’élection majeure de notre pays. Le prochain chef de l’État fera des choix et mènera des politiques qui auront de lourdes conséquences sur notre avenir et celui de la planète. Quel que soit le jugement que l’on porte sur nos institutions et notre système politique, ces décisions auront un impact sur notre capacité ou non à prendre le train du XXIe siècle, marqué par la révolution numérique et l’urgence écologique.
 
Depuis cinq ans, We Demain a joué un rôle de défricheur sur des thèmes et des sujets qui se sont retrouvés au cœur des débats de cette campagne présidentielle : révolution numérique, ubérisation de la société, revenu universel, transition énergétique,  participation citoyenne…

Dès l’automne, avec 17 acteurs du changement, nous avons alerté sur une campagne « nulle », parce que les candidats la démarraient en regardant dans le rétroviseur plutôt que vers le monde de demain. Nous avons souhaité donner la parole, dans notre revue et sur notre site, à trois candidats dont les projets rencontraient nos préoccupations – Emmanuel Macron, Benoit Hamon et Jean-Luc Mélenchon (qui ne nous a malheureusement pas répondu).
 
La démocratie a parlé. Les Français se sont exprimés et ont qualifié pour le second tour Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Nous en prenons acte. Mais les valeurs que nous défendons, la République à laquelle nous nommes attachés, l’Europe, la vision que nous avons de l’avenir et les espoirs que nous plaçons en lui, nous interdisent de renvoyer dos à dos les deux qualifiés.
 
La candidate du Front national – outre son repli sur le monde d’hier –, défend un projet qui, définitivement, abolirait les valeurs universelles sur lesquelles notre pays a construit la force de sa République et le modèle d’espoir qu’elle continue d’incarner dans le monde. Le projet du Front National jetterait la France et l’Europe dans le chaos si l’on cédait à la tentation du Frexit réduisant à néant bientôt 70 ans d’une construction européenne certes imparfaite mais imaginée après deux guerres mondiales.

Si l’on ajoute à cela le rejet des immigrés, des réfugiés, le verrouillage des frontières, la priorité nationale, et la complaisance à l’égard de Vladimir Poutine et de Bachar Al-Assad, ce sont autant de choix auxquels nous ne pouvons que nous opposer. Et qui interdisent l’abstention.

S’abstenir reviendrait à mettre sur le même plan un candidat républicain et la représentante d’une idéologie qui, tout au long de son histoire, a combattu les valeurs de la République. Inacceptable.

La rédaction.

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