Partager la publication "La France championne d’Europe de la gouvernance numérique"
En France, la croissance est au point mort, le déficit persistant, l’emploi en berne… Mais la gouvernance en ligne, elle, se porte bien ! L’ONU vient de décerner à notre pays la palme européenne en la matière, dans son dernier rapport sur l’e-gouvernance. À l’échelle mondiale, la France s’y classe quatrième, derrière la Corée du Sud, l’Australie et Singapour, gagnant deux places par rapport au précédent rapport (2012).
Service public en ligne de qualité
De quoi s’agit-il exactement ? Le classement de l’ONU s’effectue à partir de trois critères : les investissements publics en termes d’infrastructures de télécommunication, le capital humain, et les services auxquels les citoyens peuvent accéder en ligne.
Sur ce dernier point, la France obtient la place de numéro un mondial, « grâce à un effort continu pour offrir à ses citoyens des services publics en ligne de qualité ». L’étude cite notamment le portail service-public.fr, qui permet d’accéder « clairement et simplement » à toutes les informations et les procédures administratives courantes. Qui a dit que l’administration française était archaïque et trop complexe ?
Sur ce dernier point, la France obtient la place de numéro un mondial, « grâce à un effort continu pour offrir à ses citoyens des services publics en ligne de qualité ». L’étude cite notamment le portail service-public.fr, qui permet d’accéder « clairement et simplement » à toutes les informations et les procédures administratives courantes. Qui a dit que l’administration française était archaïque et trop complexe ?
Open-data et open-source
La France se voit également distinguée pour la création d’Etalab, une « entité spécifique placée sous l’autorité de l’exécutif », chargée de mettre à disposition des citoyens des données publiques (open-data). Enfin, l’étude salue la circulaire lancée en 2012 par Jean-Marc Ayrault pour étendre l’utilisation des logiciels libres dans l’administration française. Une politique qui a permis d’« encourager l’innovation et l’engagement d’autres acteurs, tels que les autorités locales ou les communautés de développeurs, dans la coproduction de services en ligne. »
Le 5 août dernier, la France a été l’un des 8 États sélectionnés pour rejoindre le comité directeur de l’« Open Governement Partnership », une plateforme internationale crée pour encourager les gouvernements à plus d’ouverture, de transparence, et de dialogue avec les citoyens. Alors, serons-nous bientôt leader mondial de l’« e-gouvernance » ? Réagissant au rapport, Armel Le Coz, cofondateur du collectif et blog démocratieouverte.org, appelle le gouvernement à passer aux actes. « J’ai l’impression que beaucoup de choses restent à l’état de déclaration, notamment concernant l’open-gouvernment et la participation citoyenne. Il y a une envie, des débuts de pistes, mais il faut sortir du déclaratif ! »
Le 5 août dernier, la France a été l’un des 8 États sélectionnés pour rejoindre le comité directeur de l’« Open Governement Partnership », une plateforme internationale crée pour encourager les gouvernements à plus d’ouverture, de transparence, et de dialogue avec les citoyens. Alors, serons-nous bientôt leader mondial de l’« e-gouvernance » ? Réagissant au rapport, Armel Le Coz, cofondateur du collectif et blog démocratieouverte.org, appelle le gouvernement à passer aux actes. « J’ai l’impression que beaucoup de choses restent à l’état de déclaration, notamment concernant l’open-gouvernment et la participation citoyenne. Il y a une envie, des débuts de pistes, mais il faut sortir du déclaratif ! »