Quiz carbone : poêle à bûches ou à granulés ?

Une maison sur trois est chauffée au moins en partie avec un poêle ou une chaudière alimentée par du bois ou ses dérivés selon l’Ademe. Le chauffage au bois plaît à beaucoup de Français, un bon point pour le bilan carbone des maisons individuelles puisque ce mode de chauffage permet de réduire les émissions de CO2 par 12 par rapport au fioul, et par 6 par rapport au gaz. 

Reste à choisir son combustible : d’un côté les bûches traditionnelles, de l’autre les granulés (ou pellets). La bûche traditionnelle permet de consommer local, en se fournissant auprès d’un exploitant forestier ou d’un agriculteur, ou, encore mieux, en utilisant sa propre ressource boisée. Transport et coût réduits au minimum, tout comme le bilan carbone de votre combustible. Attention cependant à l’humidité : un bois « vert” apporte deux fois moins d’énergie qu’un bois sec selon l’Ademe, et fera s’effondrer le rendement du poêle, tout en produisant davantage de substances polluantes. 

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Veillez à vous fournir en bûches ou granules de proximité

Alternative plus « moderne”, notamment quand l’espace manque : les granulés. Ils sont fabriqués à partir de sciure de bois compressée. Et une fois dans le poêle, les granulés affichent un rendement qui dépasse 90 %, (contre 70 à 80 % pour les bûches). Leur combustion émet aussi moins de particules polluantes que les bûches, ce qui diminue d’autant la production de gaz à effet de serre.

Ainsi un poêle à bûches récent peut produire jusqu’à 50 mg de particules fines par m3, contre 40 mg par m3 pour un poêle à granulés. 

Le poêle à granulés est donc la meilleure option, à condition de bien se fournir à proximité. Si les les granules ont traversé le pays avant d’arriver chez vous, le bilan carbone de votre chauffage au bois en sera autant alourdi. 

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