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Calendrier du Vent 2019 : chaque jour, une « arnaque » de Noël

Alors que vous poussez votre caddie dans les allées du supermarché, vous êtes alpagué par les offres des fêtes de fin d’année. Vous cherchez peut-être des cadeaux ou des idées pour votre menu du Réveillon…sans savoir que choisir et sans vouloir vous faire avoir…

Le « Calendrier du Vent » arrive à la rescousse. Chaque jour, du 1er au 24 décembre, l’association Foodwatch révèle avec humour un produit considéré comme une arnaque de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution. 

« Les fêtes sont la période idéale pour induire les consommateurs-trices en erreur. Aucun rayon n’y échappe. Mais les foodwatchers sont de plus en plus vigilants et nous alertent sur ces arnaques sur l’étiquette », explique dans un communiqué Camille Dorioz, responsable de campagnes chez Foodwatch. 
 

Créée en France, en 2017, Foodwatch est une Organisation non gouvernementale (ONG) qui se bat pour une nourriture saine et abordable pour tous. Contre-pouvoir citoyen et lanceur d’alertes, l’association entend faire la lumière sur les pratiques de l’industrie agroalimentaire. Toute au long de l’année, pétitions et campagnes sont lancées sur internet pour interpeller responsables et politiques. Foodwatch, l’application Yuka et la Ligue contre le cancer se sont par exemple récemment associés pour dire stop aux nitrates ajoutés dans nos aliments. 

Ce « Calendrier du Vent » vous intéresse ? Rendez-vous sur le site Foodwatch et téléchargez-le. Pour les plus impatients, les trouvailles de l’association et de ses adhérents sont accessibles avant l’heure en vous inscrivant à sa newsletter.

Voici déjà 3 exemples de produits épinglés :
 

  • Les perles d’œufs « Arënkha » de la société Pascaviar vendues 5,99 euros les 55 g soit… 108,90 euros le kilo chez Leclerc. Ces petites boules noires, qui ressemblent à œufs de lompe, sont en réalité composées de hareng fumé et teintées avec de l’encre de seiche. Ce hareng en perles coûte donc 20 fois plus cher que du hareng fumé classique (4,80 euros le kilo en moyenne).
  • Un miel de montagne bio qui semble produit par la Famille Vacher, « apiculteurs » établis à Saint-Aubin en France. En réalité, cette douceur provient du Chili. Selon l’association, l’arnaque au « Made in France » est devenue un classique des rayons.
  • Un fromage à tartiflette qui n’est pas du Reblochon. Épousant sa forme, emballé comme tel et avec un prix similaire, le produit de la marque RicheMonts n’est qu’une pâle copie du Reblochon. L’association alerte : l’arsenal marketing est parfois bien développé pour réussir… à nous vendre du vent.
Amaury Lelu

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