Partager la publication "Iceberg Data Lab, la fintech française qui mixe data ESG et intelligence artificielle"
“Nous sommes une boussole pour les institutions financières qui souhaitent intégrer dans leurs stratégies d’investissements les critères ESG”. C’est ainsi que Pierre-Olivier Haye, le directeur technique et cofondateur d’Iceberg Data Lab définit la start-up. Depuis 2019, celle-ci développe le modèle Corporate Biodiversity Footprint qui mesure l’impact des activités des entreprises sur la biodiversité et le climat.
Cette fintech a été créée afin de proposer un système d’évaluation très fin des engagements RSE des entreprises et de leur empreinte carbone. “Avant de pouvoir faire des investissements responsables, il faut répondre à une question cruciale, à savoir l’impact de l’entreprise visée sur la nature en fonction de ses activités, de sa consommation de ressources et de la pollution qu’elle produit éventuellement”, résume Pierre-Olivier Haye.
Pour pouvoir réaliser ces mesures à un niveau très fin afin de garantir une vraie fiabilité des rapports, la start-up Iceberg Data Lab a développé en interne un outil intégrant de l’intelligence artificielle afin de décrypter en profondeurs tous les rapports financiers et d’activité des entreprises pour rassembler un maximum de data ESG (Environnement, Social et Gouvernance). Il s’agit d’un mix d’Open AI (qui a créé ChatGPT) et de Claude.
Le système peut aussi évaluer si le rapport est conforme à la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). Il s’agit d’une nouvelle directive de la Commission européenne afin de mieux encadrer les rapports extra-financiers des entreprises sur le plan du développement durable. “Il peut y avoir plusieurs usages de notre outil, dont la possibilité pour les entreprises d’évaluer la qualité de leur reporting et de se comparer par rapport aux engagements des concurrents”, précise le cofondateur d’Iceberg Data Lab.
Proposée sur abonnement aux entreprises, et sous forme de mission pour des évaluations approfondies d’un dossier pour les institutions financières, l’offre de la fintech vise à répondre à une problématique : la grande complexité de l’évaluation de l’empreinte carbone des sociétés. “Autant concernant les critères liés au climat, ils sont à peu près maîtrisés. Autant quand il s’agit d’évaluer l’impact sur la biodiversité, c’est un vrai casse-tête”, souligne le directeur technique de la start-up.
Iceberg Data Lab emploie une trentaine de personnes, dont un tiers d’analystes ESG. Fintech française, elle s’est très rapidement développée à l’international avec notamment des bureaux à Londres. Et la moitié de son chiffre d’affaires est réalisé hors des frontières de l’Hexagone. Parmi ses clients, elle compte BNP Paribas, Mirova, Amundi, Banque de France… Iceberg Data Lab a aussi développé, conjointement avec Euronext, les premiers indices ESG Biodiversité. Ceux-ci référencent environ 500 entreprises dans le monde et 50 en Europe. Objectif : établir un rapport des impacts des entreprises sur la nature afin d’aiguiller les investisseurs dans le bon sens.
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