Partager la publication "Les taxis parisiens se convertissent aux méthodes d’Uber"
En deux mois, plus de cinq mille chauffeurs de taxis parisiens G7 se sont mis à porter le costume et la cravate ! C’est l’un des effets les plus visibles de la concurrence qui fait rage depuis l’irruption en Ile-de-France des véhicules de transport avec chauffeur (VTC) et de l’américain Uber. Les taxis réagissent ainsi – il n’est jamais trop tard… – à l’image haut de gamme véhiculée par les publicités des services de VTC.
Sur les près de 8 000 chauffeurs que fédère, à Paris, la plus importante société de radio-taxi, 6 500 ont adhéré à une charte « Service plus » qu’elle vient de lancer. Outre le costume cravate (1 500 chauffeurs G7 s’étaient déjà conformés à ce code), la charte prévoit de mettre à disposition des clients une petite bouteille d’eau et un chargeur pour smartphone, de descendre pour ouvrir la portière, etc. Tout ce qui faisait, jusqu’ici, l’apanage des Uber et autres Chauffeur-privé ou LeCab.
L’ouverture du marché à la concurrence a clairement tiré vers le haut les standards en termes de services. Les mauvaises langues diront que c’était la partie de leur activité qui pouvait s’améliorer le plus aisément, alors que la réputation des taxis parisiens n’était pas fameuse. Mais l’aiguillon concurrentiel touche toutes les facettes du métier.
La bataille se déplace désormais sur le terrain commercial et tarifaire.