Partager la publication "Que vont devenir les 20 000 anciens Velib’ ?"
Dix ans après son entrée en service à Paris, Vélib’ va connaître une cure de rajeunissement. Mercredi 25 octobre, la maire de Paris Anne Hidalgo a dévoilé le nouveau modèle de vélo partagé qui sera déployé d’ici le premier janvier dans les rues de la capitale et de 68 communes de banlieue.
Fabriqué par le consortium Smoovengo, ce nouveau Vélib’ est plus coloré, plus léger de 2 kilos que l’ancien modèle. Et sera même doté d’une motorisation électrique pour un tiers du parc.
Mais que vont devenir les quelque 20 000 anciens vélos ? Ceux-ci seront à la charge du groupe JCDecaux, qui annoncé cette semaine dans un communiqué que « les vélos seront démontés et les pièces détachées réutilisées, après contrôle et reconditionnement, pour la maintenance d’autres marchés de vélos en libre-service dans le monde. »
Fabriqué par le consortium Smoovengo, ce nouveau Vélib’ est plus coloré, plus léger de 2 kilos que l’ancien modèle. Et sera même doté d’une motorisation électrique pour un tiers du parc.
Mais que vont devenir les quelque 20 000 anciens vélos ? Ceux-ci seront à la charge du groupe JCDecaux, qui annoncé cette semaine dans un communiqué que « les vélos seront démontés et les pièces détachées réutilisées, après contrôle et reconditionnement, pour la maintenance d’autres marchés de vélos en libre-service dans le monde. »
Travailleurs handicapés
Car si JCDecaux a perdu le marché parisien, le groupe gère toujours les vélos partagés de 88 villes dans 13 pays d’Europe et d’Asie. Le démontage des vieux Vélib’ sera effectué par des travailleurs handicapés dans un ESAT de l’Oise.
Et pour les bornes ? Les 1230 stations à remplacer seront « rénovées et reconditionnées pour être proposées à d’autres villes à l’occasion d’appels d’offres à venir ». À condition que leur cahier des charges autorise du matériel remis à neuf. Une partie du mobilier urbain sera aussi directement transformée en pièces détachées pour les systèmes déjà en place.
Reste à savoir si le nouveau Velib’ de Smoovengo ne risque pas lui aussi d’être ringardisé à court terme. Le 8 octobre, la start-up chinoise Gobee Bike a commencé à déployer ses propres vélos en libre-service, en concurrence du service public.
Principale différence avec les Velib’ : les « Gobee bikes » n’ont pas besoin de station. Une simple application smartphone connectée au vélo permet de payer son trajet et de déverrouiller l’antivol. Et Gobee sera concurrencée dès la fin d’année par l’arrivée d’une autre entreprise, OFO, qui a déjà déployé 16 millions de vélos dans les rues chinoises.
Qu’importe quel sera le vainqueur, la voiture individuelle est, elle, sur le déclin. Et tant mieux pour nos poumons !
Et pour les bornes ? Les 1230 stations à remplacer seront « rénovées et reconditionnées pour être proposées à d’autres villes à l’occasion d’appels d’offres à venir ». À condition que leur cahier des charges autorise du matériel remis à neuf. Une partie du mobilier urbain sera aussi directement transformée en pièces détachées pour les systèmes déjà en place.
Reste à savoir si le nouveau Velib’ de Smoovengo ne risque pas lui aussi d’être ringardisé à court terme. Le 8 octobre, la start-up chinoise Gobee Bike a commencé à déployer ses propres vélos en libre-service, en concurrence du service public.
Principale différence avec les Velib’ : les « Gobee bikes » n’ont pas besoin de station. Une simple application smartphone connectée au vélo permet de payer son trajet et de déverrouiller l’antivol. Et Gobee sera concurrencée dès la fin d’année par l’arrivée d’une autre entreprise, OFO, qui a déjà déployé 16 millions de vélos dans les rues chinoises.
Qu’importe quel sera le vainqueur, la voiture individuelle est, elle, sur le déclin. Et tant mieux pour nos poumons !