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Une imprimante 3D made in France à moins de 300 euros

Trop chère, l’impression 3D n’a pas encore conquis le grand public. Mais cela pourrait changer avec la Discovery 200 : une imprimante 3D économique, fonctionnelle et fabriquée en France.

Le 19/10/2015 par WeDemain
Trop chère, l'impression 3D n'a pas encore conquis le grand public. Mais cela pourrait changer avec la Discovery 200 : une imprimante 3D économique, fonctionnelle et fabriquée en France.
Trop chère, l'impression 3D n'a pas encore conquis le grand public. Mais cela pourrait changer avec la Discovery 200 : une imprimante 3D économique, fonctionnelle et fabriquée en France.

L’impression 3D est un procédé fascinant, mais encore souvent hors de portée du grand public. Outre les obstacles techniques, il faut pouvoir s’acquitter d’environ 2 000 euros pour se procurer une imprimante de qualité, à l’image de la Zortrax ou de l’Ultimaker.

Pour démocratiser ces machines, la start-up française Dagoma a créé la Discovery 200. Une imprimante 3D à 299 euros. Le secret de cette machine ? Elle est elle-même fabriquée par une autre imprimante, de la même marque. Mais surtout, elle est vendue en kit à monter soi-même, à la façon d’un meuble Ikéa.

Un tutoriel guide l’utilisateur dans l’assemblage et le réglage, le tout « en moins de trois heures et sans aucune connaissance technique », assure Gauthier Vignon, le cofondateur. Pour les moins bricoleurs, il est également possible de commander l’imprimante déjà montée, au prix de 399 euros.

Mais si la bidouille ne vous fait pas peur, vous pouvez aussi fabriquer votre propre Discovery 200, car tous ses plans et logiciels sont accessibles librement en open-source, « mais cela revient aussi cher que d’acheter le kit », explique Gauthier Vignon.

La Discovery 200 affiche de bonnes performances, avec une précision de l’ordre de 10 microns sur l’axe Z et de 50 microns sur l’axe XY. Elle peut imprimer dans un volume de 20 x 20 centimètres. Des capacités égales à celles de l’Ultimaker 2.

Seule limite : l’imprimante n’inclut pas de plateau chauffant. Un accessoire « utile uniquement pour imprimer avec des plastiques polluants comme l’ABS »,  explique le cofondateur. Il est néanmoins possible de modifier une Discovery 200 pour l’équiper d’un tel accessoire. Gauthier Vignon, lui, préfère utiliser du « PLA » en guise de consommable : un plastique biodégradable à base d’amidon de maïs.

Jean-Jacques Valette
@ValetteJJ

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