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Des robots à la place des traders : Wall Street supprime 3 000 jobs en 4 ans

L’intelligence artificielle concurrence maintenant le métier de trader. Notamment chez Goldman Sachs, à New York, où il est en train de disparaître au profit des algorithmes… Et des ingénieurs en informatique.

Le 15/03/2017 par Julie Jeunejean
L'intelligence artificielle concurrence maintenant le métier de trader. Notamment chez Goldman Sachs, à New York, où il est en train de disparaître au profit des algorithmes... Et des ingénieurs en informatique.
L'intelligence artificielle concurrence maintenant le métier de trader. Notamment chez Goldman Sachs, à New York, où il est en train de disparaître au profit des algorithmes... Et des ingénieurs en informatique.

En 2000, la banque d’affaires américaine Goldman Sachs — qui s’est fait connaître du grand public pendant la crise des subprimes — employait 600 « traders actions », chargés d’acheter et de vendre des actions au nom de leurs clients. Aujourd’hui, ils ne sont plus que… deux.

« L’avenir de la finance réside dans les machines virtuelles et de solides interfaces de programmation, expliquait en janvier Martin Chavez, le directeur financier adjoint de Goldman Sachs, lors d’un colloque à Harvard sur l’impact des nouvelles technologies sur l’économie.
 

En tout, précisent Les Échos, les douze plus grandes banques du monde ont supprimé, avec l’automatisation, près de 3 000 emplois de traders actions depuis quatre ans. Les humains n’ont pas pour autant déserté leurs bureaux. À titre d’exemple, les deux traders de Goldman Sachs sont maintenant assistés par 200 ingénieurs informaticiens.

La raison d’un tel changement s’explique par le coût que représentent les salaires des traders et leur moindre rapidité par rapport aux ordinateurs. Selon Les Échos, un trader peut espérer gagner environ 600 000 dollars par an, là où un ingénieur informatique gagne un salaire cinq fois moins élevé.

Sources: lesechos.fr / Université Harvard

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