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La baisse du prix du baril n’a pas freiné les énergies vertes en 2014

Portés notamment par le développement du solaire en Chine, les investissement dans les énergies renouvelables ont augmenté de 16 %, selon Bloomberg New Energy Finance. Les petites installations photovoltaïques enregistrent une progression notable.

Le 14/01/2015 par WeDemain
Comment éviter au maximum d'utiliser son smartphone à  la maison ? (Crédit: kSafe)
Comment éviter au maximum d'utiliser son smartphone à  la maison ? (Crédit: kSafe)

Après deux ans de déclin, les investissements dans les énergies renouvelables ont recommencé à augmenter (16 %), atteignant 310 milliards de dollars en 2014, selon un rapport de Bloomberg New Energy Finance. Ils ont quasiment retrouvé leur niveau record de 2011, 318 milliards de dollars.
 
De tels chiffres « peuvent surprendre certains commentateurs qui avaient prédit des difficultés pour les énergies vertes suite à l’effondrement des prix du pétrole, commente Michael Liebreich, président du conseil consultatif de l’agence. Mais il était trop tôt pour que cela impacte les investissements de façon notable. Un pétrole brut moins cher influera plus sur le transport routier que sur la production d’énergie ».

Le solaire en tête

L’énergie photovoltaïque représente à elle seule plus de la moitié des investissements, « grâce à d’énormes améliorations de son rapport compétitivité/prix durant les cinq dernières années », explique Michael Liebreich. Et c’est la Chine qui se place en tête des investisseurs dans l’énergie solaire. Viennent ensuite les projets éoliens (30 %), et les investissements dans les réseaux intelligents : smart grids, stockage, efficacité énergétique représentent 10 % des investissements.
 
Autre enseignement : à côté des projets de fermes solaires géantes ou de champ éoliens offshore, l’investissement dans les petites installations énergétiques, majoritairement les panneaux photovoltaïques sur les toits des bâtiments, a été de 73,5 milliards de dollars, soit 25 % du total. Un chiffre en hausse de 34 % par rapport à l’année 2013, qui reflète, « le passage d’une production d’énergie centralisée à un réseau de petites unités locales ». À terme, juge l’agence, ce mouvement « va peser sur les services publics qui sont sous pression pour remplacer les stations de combustibles fossiles ou nucléaires par de petites installations décarbonées ».
 

Côme Bastin
Journaliste We Demain
Twitter : @Come_Bastin

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