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Le Baugruppe, art berlinois du bâtir ensemble

À lire dans la revue Dans la capitale allemande, modèle européen de l’immobilier alternatif, des collectifs de futurs propriétaires ont pris l’habitude de réaliser des projets communs sans passer par les promoteurs. Nous avons partagé la vie d’une de ces familles, satisfaites et heureuses de la qualité et des avantages de cet environnement.

Le 09/04/2015 par WeDemain
[À lire dans la revue] Dans la capitale allemande, modèle européen de l’immobilier alternatif, des collectifs de futurs propriétaires ont pris l’habitude de réaliser des projets communs sans passer par les promoteurs. Nous avons partagé la vie d’une de ces familles, satisfaites et heureuses de la qualité et des avantages de cet environnement.
[À lire dans la revue] Dans la capitale allemande, modèle européen de l’immobilier alternatif, des collectifs de futurs propriétaires ont pris l’habitude de réaliser des projets communs sans passer par les promoteurs. Nous avons partagé la vie d’une de ces familles, satisfaites et heureuses de la qualité et des avantages de cet environnement.

Un samedi soir dans le quartier de Pankow, dans le nord de Berlin. Matthias Kolbeck surveille la cuisson des brochettes et des poissons en papillote dans le grand barbecue au gaz installé depuis quelques mois sur l’élégant toit-terrasse de son immeuble. À ses côtés, une dizaine d’enfants se jouent des frimas rigoureux de l’hiver allemand. D’un œil, il surveille Emilia, sa fille aînée, lovée dans un hamac avec ses deux meilleures amies qui résident, comme elle, au rez-de- chaussée.

Dans l’après-midi, Matthias a bricolé dans la chambre de son fils, Konrad, en empruntant les outils du voisin du troisième étage. Sa femme, Carolin, emmitouflée dans une épaisse doudoune, prend l’apéro avec plusieurs voisines. Au centre des discussions : les prochains échanges de vêtements, de jouets et sans doute de quelques trottinettes et vélos.

« Nous sommes treize familles à habiter ici. Il y a des enfants de tous les âges. Au lieu d’acheter chacun de notre côté les mêmes choses qui deviennent trop petites ou inadaptées au bout de quelques mois, nous nous les prêtons ou échangeons selon les besoins. C’est plus économique et très convivial », explique-t-elle. « On se prête même nos voitures puisque toutes les familles n’en possèdent pas une », ajoute son mari. Le barbecue a lui aussi été financé dans cet état d’esprit communautaire : « Individuellement, personne n’avait les moyens de s’offrir un tel appareil. On l’utilise séparément ou à l’occasion des fêtes que nous organisons ensemble au cours de l’année. »

Retrouvez la suite de cet article dans We Demain n°9

Patricia Coignard

Retrouvez aussi la chronique de We Demain sur Radio Nova sur l’habitat participatif !

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