Musée national de la Marine : nouvelle vague au Palais de Chaillot

Après plus de six ans de travaux, le Musée national de la Marine a rouvert ses portes le 17 novembre dernier place du Trocadéro, au Palais de Chaillot à Paris. Entièrement rénové et repensé, il propose une nouvelle muséographie et un nouvel écrin aux œuvres uniques qu’il abrite. Tout au long d’un nouveau parcours, c’est 250 ans d’histoire de la marine française qui se dévoile sous nos yeux.

« Ce musée a été mis au goût du jour après huit années de réflexion et de travaux. Nous voulons transmettre à tous les publics, y compris aux plus jeunes, le goût de la mer et la conscience des enjeux actuels« , explique Vincent Campredon, Directeur général du musée national de la Marine. Ce musée national de la Marine repensé se veut un espace omniscient en prise directe avec l’actualité des univers maritimes. »

72 millions de travaux et des pièces uniques pour éblouir le public

Après un chantier colossal qui a nécessité un budget de 72 millions d’euros, le musée national de la Marine a fait peau neuve et expose quelque 1 000 objets, dont certains absolument uniques, dans une scénographie entièrement repensée par l’agence Casson Mann. Peintures magistrales, modèles réduits de navires… on y trouve même le scaphandre Carmagnolle (prototype de 380 kg d’acier du XIXe siècle permettant de descendre à plus de 60 m sous la mer), l’optique du phare d’Hourtin et les ornements de la poupe de la réale, galère ambassadrice des aspirations de Louis XIV.

Dès l’entrée dans le musée, le public est saisi par un immense écran immersif qui donne à voir la diversité et la complexité de l’univers marin passé, présent et futur. Un peu plus loin, c’est une vague immense qui déferle en vidéo sur les visiteurs. Un parfum d’ambiance vient compléter le nouveau dispositif. Une subtile odeur iodée qui rappelle le grand large et le sillage de la mer. Entre passé et modernité, ce nouveau musée national de la Marine s’adresse résolument à tous les publics, y compris aux plus jeunes qui y trouveront notamment leur bonheur auprès de l’impressionnante maquette du Royal-Louis, un vaisseau de cinq mètres de long et 124 canons réalisé au XVIIIe siècle.

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