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Top 3 des applis pour traquer ce qui se cache dans notre alimentation

Difficile de s’y retrouver dans la composition et la provenance de la multitude de produits disponibles en grande surface. Pour y remédier, plusieurs applications mobiles décryptent les étiquettes, décelant les ingrédients et entreprises à risques.

Le 28/09/2018 par WeDemain
Difficile de s’y retrouver dans la composition et la provenance de la multitude de produits disponibles en grande surface. Pour y remédier, plusieurs applications mobiles décryptent les étiquettes, décelant les ingrédients et entreprises à risques.
Difficile de s’y retrouver dans la composition et la provenance de la multitude de produits disponibles en grande surface. Pour y remédier, plusieurs applications mobiles décryptent les étiquettes, décelant les ingrédients et entreprises à risques.

Est-ce que mon pot de ketchup ne contient pas trop de sucre ? Ma bouteille de jus d’orange a-t-elle des conséquences environnementales désastreuses à l’autre bout du monde ? Mon déodorant contient-il des allergènes ? Autant de questions rencontrées au quotidien dans les rayons des supermarchés. Consommer sain, éthique et en toute transparence devient un parcours du combattant dans un système d’industrie agro-alimentaire.
 
On peut alors s’armer de bonnes lunettes et d’un moteur de recherche pour décrypter toutes les étiquettes… ou pour les moins bûcheurs, télécharger une application gratuite et sérieuse. Petite sélection de trois programmes disponibles sur iOs et Android à dégainer pendant ses achats.

Yuka

En scannant ses produits alimentaires ou cosmétiques avec Yuka, on découvre un score qui peut être de mauvais (rouge) à excellent (vert). Trois critères sont retenus par l’application pour établir cette note : la qualité nutritionnelle du produit (qui compte pour 60 % de la note), la présence d’additifs supposés nocifs (30 %) et enfin son éventuelle appellation biologique (10 %). Cette application se base sur les données d’OpenFoodFacts, une plateforme collaborative qu’on peut surnommer le « Wikipédia alimentaire » et qui alimente un nombre croissant d’application de décryptage d’étiquettes. Un fonctionnement qui garantit l’indépendance de l’application.
   

BuyOrNot

Comme We Demain l’expliquait dans un précédent article, l’application BuyOrNot reprend les grandes informations fournies par Yuka, auxquelles elle ajoute les volets environnemental et sociétal. Créée par l’association I-buycott, elle indique en un scan si l’entreprise à l’origine du produit est au cœur d’un scandale. Reconnue d’intérêt général à but non lucratif, I-buycott fournit aux citoyens un espace pour alerter sur les pratiques immorales des grandes entreprises. Cette alerte se concrétise sous la forme d’une campagne de boycott en ligne, qui sera aussi affichée à l’écran du téléphone si le produit scanné appartient à cette entreprise.

QuelCosmetic

L’association de consommateurs UFC Que-Choisir est à l’origine de QuelCosmetic, qui révèle les ingrédients jugés indésirables pour la santé. Elle traque perturbateurs endocriniens, allergènes et irritants et attribue une note de A à D. Il est intéressant de noter que l’application s’adapte à la personne qui utilisera le produit : adulte, femme enceinte, nourrisson, adolescent… QuelCosmetic balaye une large panoplie de produits de beauté et de soin, allant du soin du visage aux produits pour bébés, en passant par la parapharmacie.

Les applications qui analysent les étiquettes sont en plein essor. À raison : les consommateurs restent sur les dents après les œufs au fipronil ou les produits Lactalis contaminés à la listéria. Le marché est si florissant que les grandes surfaces embrayent sur ce créneau : la chaîne Super U a lancé il y a quelques semaines sa propre application de qualité nutritionnelle, baptisée Y’A Quoi Dedans.

Des utilisateurs ont toutefois déjà pointé son manque de rigueur. Des journalistes de l’Obs ont également testé l’appli et ont constaté que de nombreux produits, notamment ceux de la marque U, étaient considérés comme mauvais par Yuka alors que Y’A Quoi Dedans indiquait qu’il n’y avait rien à signaler. Il serait temps d’arrêter de prendre les consommateurs pour des jambons…

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