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Covoiturage urbain : 4 applis pour se déplacer en ville à petit prix

Après le succès de Blablacar sur les longues distances, de nombreuses start-up se disputent le marché du covoiturage urbain, à l’échelle des agglomérations. L’enjeu ? Remplir les 90 % de voitures qui n’emportent que leur chauffeur.

Le 25/11/2015 par WeDemain
Après le succès de Blablacar sur les longues distances, de nombreuses start-up se disputent le marché du covoiturage urbain, à l'échelle des agglomérations. L'enjeu ? Remplir les 90 % de voitures qui n'emportent que leur chauffeur.
Après le succès de Blablacar sur les longues distances, de nombreuses start-up se disputent le marché du covoiturage urbain, à l'échelle des agglomérations. L'enjeu ? Remplir les 90 % de voitures qui n'emportent que leur chauffeur.

Lassé des transports en commun ? Ou d’occuper seul(e) votre voiture ? Le covoiturage urbain va vous intéresser. Après le succès de Blabacar, qui permet à 20 millions de personnes de covoiturer d’une ville à une autre, de nombreuses start-up se lancent sur le marché du covoiturage de courte distance, au sein d’une agglomération.

Leur constat est le suivant : 90 % des voitures ne transportent que leurs conducteurs, alors que le coût d’un véhicule s’élève en moyenne à 3 300 euros par an. Pour les passagers, c’est aussi une façon d’écourter leurs temps de trajet où d’atteindre des zones mal desservies par les transports publics.

Alors que certains de ses acteurs – comme WeDrive ou Djump – ont fait faillite ou ont déjà été rachetés, le marché français du covoiturage urbain n’a encore vu aucun leader s’imposer. Focus sur quatre jeunes plate-formes de secteur en pleine croissance.
 

Sharette : le covoiturage au prix d’un ticket de bus

Si le covoiturage classique enregistre un tel succès, c’est notamment grâce à une rémunération au kilomètre incitative pour les conducteurs : autour de 20 euros les 300 kilomètres. Un ratio qui se révèle bien moins intéressant sur de petites distances.

C’est pourquoi Sharette a opté pour un tarif unique de 2,36 euros par trajet, soit à peine plus que le prix d’un ticket de métro parisien. Sur cette somme, deux euros sont reversés à l’automobiliste.

Côté utilisation, il suffit de se connecter à l’appli Sharette (ou d’y accéder via celle de la RATP) et de repérer les trajets proposés à proximité. Disponible en Île-de-France, ce service a déjà conquis 26 000 utilisateurs depuis sa création en mai.

IDVroom : le covoiturage par la SNCF

Après le train low-cost (IDTGV) et le bus (IDBUS), la SNCF cherche à se positionner sur le marché du covoiturage avec son service IDVroom. Le principe ? Une rémunération au kilomètre pour le conducteur et de nombreux avantages visant à faciliter son adoption : assurance rapatriement avec Europcar en cas d’annulation, places réservées sur les parkings de gare et même réductions sur l’entretien du véhicule en partenariat avec Norauto.

Une façon, également, pour la SNCF, de proposer une alternative à ses clients lors des travaux, comme ceux du Transilien, dont les usagers détenteurs de la carte Navigo peuvent se faire rembourser leurs trajets en IDVroom.
 

 

Heetch : l’anti Uber

Inquiétée cet été durant « l’affaire UberPop « , avec une centaine de conducteurs en garde à vue, l’application Heetch a finalement été reconnue comme légale. Proposant aux particuliers d’en véhiculer d’autres pour amortir les frais de leurs voitures, elle est aujourd’hui en pleine croissance.

La différence avec Uber ? Heetch ne fonctionne qu’entre 20 h et 6 h du matin et les revenus de ses chauffeurs sont plafonnés à 6 000 euros par an. Une façon d’assurer que cette activité ne soit qu’un revenu complémentaire et non une concurrence directe faite aux taxis.
 

Ouihop : l’autostop 2.0

Si vous êtes sans le sous, il existe aussi l’autostop 2.0. Rendez-vous sur l’appli OuiHop, où les passagers contactent des automobilistes allant dans leur direction et ces derniers sont rémunérés en bons cadeaux chez BP, Speedy, Groupama, Zenpark, Wonderbox ou encore Amaguiz.com.

Seule condition : s’acquitter d’un abonnement à deux euros par mois, de quoi couvrir les frais de gestion de l’entreprise. Une façon conviviale et désintéressée de voyager, tout en faisant des rencontres. Le plus par rapport au stop ? La sécurité, grâce à un système d’évaluation des membres.
 

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