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Décarbonation industrielle : Faguo bien dans ses baskets

Élaborer une basket respectueuse de l’environnement et en faire non pas un slogan marketing mais un élément central de son activité. Voici l’idée de Fago fondée en 2009 par deux amis étudiants. « Régionale de l’étape », l’entreprise nantaise sera bien-sûr présente à Jour E.

Le 18/03/2024 par Gilles Trichard
Faguo
Crédit : Faguo.
Crédit : Faguo.

« Il ne suffit pas de dire : je veux changer mon modèle d’affaires pour le rendre plus vertueux. Il faut confronter les bonnes pratiques et réfléchir ensemble pour prendre de l’avance« , souligne Frédéric Mugnier, cofondateur de Faguo, à quelques jours de Jour E. « En plus du financement, Bpifrance nous a fait grandir grâce à ses réseaux, comme le programme Accélérateur Mode et Luxe, ses formations avec Bpifrance Université et ses tutos et pour la partie environnement l’atelier de travail dit Fresque de l’entreprise régénérative nous a fait faire un bond. » 

Le co-fondateur de Fago est un précurseur dans le Fair Fashion, cette mode qui refuse les compromis face au dérèglement climatique. Les baskets aux semelles faites en balles de tennis recyclées ont fait sa réputation et la marque n’en finit pas d’innover avec récemment les nouvelles baskets Carbone Capture. Une sneaker de running conçue à partir d’émissions carbone recyclées grâce à l’entreprise partenaire LanzaTech spécialisée dans la transformation des déchets de carbone en matériaux.

Décarboner en changeant les modèles d’affaires

Frédéric Mugnier, faguo
Frédéric Mugnier, cofondateur de Faguo. Crédit : DR.

La technologie de LanzaTech fonctionne comment ? Les émissions sont récupérées, puis stockées dans des bioréacteurs, transformées ensuite pour créer du bioéthanol qui deviendra ensuite des matériaux. « L’utilisation de ce matériau recyclé dans les tiges de la sneaker permet de réduire de 15 % supplémentaires les émissions de CO² sur ce modèle« , indique Frédéric Mugnier. La réduction d’empreinte carbone n’est pas réservée aux automobilistes mais aux marcheurs.

« La décarbonation ne peut se faire qu’à partir de la forte conviction d’un dirigeant capable d’en faire un véritable projet d’entreprise », commente Eric Beyma, Expert référent climat chez Bpifrance. Cette entreprise à mission est l’exemple à suivre car elle est dans une « démarche au long cours, systémique avec du sens ». « Il est temps de sortir de la culture des petits gestes, installer des plaques solaires ou des ruches, c’est bien mais c’est insuffisant ; ce sont les modèle d’affaire qu’il faut changer. »

Pour l’expert, cette transition dans la décarbonation industrielle est d’autant plus lisible que les dirigeants d’entreprise disposent d’un nouveau cadre : la taxonomie européenne. En établissant une classification des activités économiques ayant un effet favorable sur l’environnement, celle-ci favorise les investissements sur des activités durables. « Nous, Bpifrance, nous les aidons à avoir des feuilles de route pour mener des actions par activité. » 

Pour découvrir les enjeux autour de la biodiversité, participez à Jour E le 04/04 prochain à Nantes

Cet article a été réalisé grâce au soutien de Bpifrance.

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