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Votre ville est-elle polluée ? Cette carte interactive va vous le révéler

En compilant les informations de plus de 8 000 centres de mesures à travers la planète, Ozone de basse altitude, particules fines, monoxyde de carbone, dioxyde de souffre, dioxyde d’azote… Une entreprise sociale chinoise a développé une carte qui révèle, en temps réel, les taux de pollution de plus d’un millier de villes dans le monde.

Le 19/10/2015 par WeDemain
En compilant les informations de plus de 8 000 centres de mesures à travers la planète, Ozone de basse altitude, particules fines, monoxyde de carbone, dioxyde de souffre, dioxyde d’azote... Une entreprise sociale chinoise a développé une carte qui révèle, en temps réel, les taux de pollution de plus d'un millier de villes dans le monde.
En compilant les informations de plus de 8 000 centres de mesures à travers la planète, Ozone de basse altitude, particules fines, monoxyde de carbone, dioxyde de souffre, dioxyde d’azote... Une entreprise sociale chinoise a développé une carte qui révèle, en temps réel, les taux de pollution de plus d'un millier de villes dans le monde.

Ozone de basse altitude, particules fines, monoxyde de carbone, dioxyde de souffre, dioxyde d’azote ? Ces jolis mots identifient les cinq polluants majeurs analysés et compilés sur une nouvelle carte interactive par le World Air Quality Index, une entreprise sociale basée à Pékin en Chine.

Grâce à cet outil, vous pouvez désormais consulter en temps réel le niveau de pollution de plus d’un millier de villes dans le monde.

À Paris, une qualité de l’air mauvaise pour la santé

La carte compile les informations de plus de 8 000 stations de mesure sur Terre. Pour connaître le taux de pollution de votre ville, il vous suffit de cliquer sur cette dernière. Ainsi, à 15 h ce lundi 19 octobre, la qualité de l’air à Paris était considérée comme  « unhealthy », c’est-à-dire mauvaise pour la santé, avec un indice de 139.

Lorsque cet indice est compris entre 0 et 50, la qualité de l’air est considérée comme « satisfaisante ». Entre 50 et 100, elle est « acceptable », même si elle peut être dangereuse pour les personnes les plus sensibles. Au-dessus de 150, elle constitue un problème de santé publique. À ces indices de qualité sont associés un code de couleurs, les mêmes qu’utilisent l’agence américaine de protection de l’environnement.

Si cet instrument est surtout utile en cas de pic de pollution, il l’est également au quotidien : fin septembre, la revue anglo-saxonne Nature publiait une étude démontrant les conséquences de la pollution atmosphérique sur la santé humaine. Maladies respiratoires, cancers du poumon… La carte révèle ainsi qu’il vaut mieux vivre à Berlin, où l’indice est vert, qu’à Paris, où il est orange.

Cet outil a cependant ses limites. Notamment en raison du fait que les données sur la qualité de l’air restent difficiles à recueillir de façon homogène. Mais aussi parce que de nombreuses villes et pays du globe ne communiquent tout simplement pas. Résultat, pas d’information disponible sur l’Afrique, l’Amérique du Sud ni le Moyen-Orient.

Lara Charmeil
@LaraCharmeil

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