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Les États-Unis autorisent le premier médicament imprimé en 3D

Le Spritam est le premier comprimé issu d’une imprimante 3D à être autorisé sur le marché américain. Plus facile à avaler, il inaugure une percée de l’impression 3D dans le monde de l’industrie pharmaceutique.

Le 04/08/2015 par WeDemain
Le Spritam est le premier comprimé issu d'une imprimante 3D à être autorisé sur le marché américain. Plus facile à avaler, il inaugure une percée de l'impression 3D dans le monde de l'industrie pharmaceutique.
Le Spritam est le premier comprimé issu d'une imprimante 3D à être autorisé sur le marché américain. Plus facile à avaler, il inaugure une percée de l'impression 3D dans le monde de l'industrie pharmaceutique.

L’Agence américaine des médicaments (FDA) a donné son feu vert au Spritam: le premier médicament fabriqué avec une imprimante 3D, a indiqué le laboratoire Aprecia Pharmaceuticals, qui produit ces comprimés solubles pour traiter les crises d’épilepsie.

Selon l’entreprise, l’impression 3D permet de réaliser des comprimés contenant une quantité très précise de substance active. De plus, la structure unique de ce médicament imprimé couche par couche permet à celui-ci de se dissoudre plus rapidement qu’un comprimé standard, ce qui, comme l’indique 3DPrint, est un avantage pour les victimes de crise d’épilepsie qui se voient souvent prescrire des pilules larges et difficiles à avaler.

1 000 milligrammes par comprimé

Basée dans l’Ohio, la firme précise dans un communiqué sur son site Internet que son système d’impression en 3D peut produire des doses pouvant aller jusqu’à 1 000 milligrammes par comprimé. Aprecia prévoit de distribuer le Spritam dans le courant du premier trimestre 2016.

Le laboratoire Aprecia a également indiqué dans son communiqué qu’il envisageait de développer d’autres médicaments en recourant à la technologie 3D au cours des prochaines années.

La médecine utilise de plus en plus l’impression 3D pour produire des implants sur mesure pour des patients souffrant de pathologies rares ou ayant subi certaines blessures. La FDA avait déjà approuvé la commercialisation de matériels médicaux dont des prothèses fabriquées à l’aide d’imprimantes 3D. 

Jean-Jacques Valette (avec AFP)
Journaliste à We Demain
@ValetteJJ

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