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Depuis 20 ans, le label MSC préserve les océans et développe la pêche durable

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, plus d’un tiers des stocks de poissons dans le monde sont surexploités. 90 % de la population des grands poissons (thon, requin, cabillaud et flétan) a déjà disparu. Protéger l’environnement marin et garantir au consommateur un produit issu de la pêche durable, c’est l’objectif du label MSC.

Le 31/10/2017 par WeDemain
55 % des captures mondiales de poissons blancs, espèces les plus consommées, sont aujourd'hui certifiées MSC. (Crédit : wikimedia)
55 % des captures mondiales de poissons blancs, espèces les plus consommées, sont aujourd'hui certifiées MSC. (Crédit : wikimedia)

Poisson pané, tarama, sardine à l’huile, hareng à la crème, filet de cabillaud frais… Le poisson est la ressource la plus achetée au monde avec 90 milliards de tonnes capturés chaque année. Afin de préserver l’environnement marin et de protéger les consommateurs, l’ONG WWF et l’entreprise d’agro-alimentaire Unilever ont créé le label de pêche durable, MSC, en 1997.
 
Indépendante depuis 1999, l’organisation a certifié 313 pêcheries dans 36 pays, ce qui représente 12 % des captures mondiales.
 
Pour être certifiée, une pêcherie doit respecter trois grands principes « un stock de poisson en bonne santé, un faible impact sur les écosystèmes et une bonne gestion de la pêcherie », explique Stéphanie Poey, responsable communication chez MSC France. Chaque entreprise de la chaine d’approvisionnement doit également disposer d’un certificat pour que le produit final soit labélisé.

Des pêcheries qui ne cessent de s’améliorer

Le programme de pêche durable du MSC est international . 1 900 produits de la mer (boîtes de sardines, tarama, poissons frais…) sont aujourd’hui labélisés MSC dans l’Hexagone et dix pêcheries françaises sont certifiées.
 
C’est le cas notamment de la pêcherie de sardine de Bretagne Sud, certifiée MSC en août 2010, puis recertifiée en janvier dernier.
 
Pour protéger cette espèce au mieux, la pêcherie bretonne a collaboré avec les pêcheurs espagnols et anglais, qui travaillaient sur le même stock de sardine, afin de mettre en place des règles de gestions communes et d’assurer la durabilité sur le long terme.

« Une fois labélisé, les pêcheries continuent de s’améliorer. Les pêcheries certifiées ont notamment développé de plus en plus de connaissances scientifiques et 94 % d’entre elles ont apporté plus de 1 200 améliorations à leurs pratiques », raconte Stéphanie Poey. 

Une reconnaissance du label à développer

MSC fête ses 20 ans cette année, mais ses bureaux français n’existent que depuis 2009. C’est l’une raison pour laquelle, dans l’Hexagone, seuls 30 % des Français connaissent le label, contre 71 % des Suisses par exemple.
 

« Contrairement au bio que l’on trouve sur différents produits, le label MSC n’est présent que sur un type de produit en particulier, les produits de la mer sauvages, durables et traçables », explique la communicante de l’organisation. 

Pour fêter ses vingt bougies et pour encourager les consommateurs à agir à leur échelle, MSC propose de découvrir, dès le mois d’octobre, des vidéos, des portraits de personnes engagées pour les océans ou encore des idées recettes à base de poissons issus de la pêche durable sur son site internet. Les produits labellisés seront également en promotion chez les commerçants partenaires. 

Un bon moyen pour (re)découvrir cet étiquetage écologique qui permet de tracer le poisson depuis l’océan jusqu’à votre assiette ! 

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