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Grâce à la finance solidaire, 24 écoles Simplon viennent en aide aux personnes éloignées de l’emploi

À l’occasion de la Semaine de la finance solidaire (du 3 au 10 novembre), de nombreuses manifestations sont organisées partout en France. Pour comprendre comment la finance solidaire aide les entreprises à se déployer, « We Demain » s’est entretenu avec Erwan Kezzar, le cofondateur des écoles Simplon.

Le 08/11/2016 par WeDemain
À l’occasion de la Semaine de la finance solidaire (du 3 au 10 novembre), de nombreuses manifestations sont organisées partout en France. Pour comprendre comment la finance solidaire aide les entreprises à se déployer, "We Demain" s'est entretenu avec Erwan Kezzar, le cofondateur des écoles Simplon.
À l’occasion de la Semaine de la finance solidaire (du 3 au 10 novembre), de nombreuses manifestations sont organisées partout en France. Pour comprendre comment la finance solidaire aide les entreprises à se déployer, "We Demain" s'est entretenu avec Erwan Kezzar, le cofondateur des écoles Simplon.

Elle permet de « replacer l’humain au centre des activités de l’entreprise ». La finance solidaire, selon Sophie des Mazery, directrice de l’association Finansol, serait ainsi non seulement bénéfique pour les épargnants, mais pour l’ensemble du tissu économique français. Un avis que partage Erwan Kezzar, cofondateur de l’entreprise Simplon, un réseau d’écoles  qui proposent des formations gratuites pour travailler dans les métiers du web.

Créé en 2013, le dispositif s’adresse avant tout « à des personnes éloignées de l’emploi (jeunes de moins de 25 ans, peu ou pas diplômées, issues des quartiers populaires et des milieux ruraux, seniors,  personnes en situation de handicap) avec un objectif de parité homme femme », comme l’expliquent Frédéric Bardeau, le président et cofondateur et Erwan Kezzar sur leur site.

Pour se financer, ils disposent de fonds issus de la formation professionnelle (Pôle Emploi, contrats de professionnalisation…), d’une offre diverse de prestations aux entreprises de partenariats privés et publics, mais aussi de mécénats pour« des projets expérimentaux impactants »« notre première formation pour des personnes réfugiées a eu lieu cette année », précise Erwan Kezzar.  p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Helvetica; -webkit-text-stroke: #000000} span.s1 {font-kerning: none}

Trois prêts solidaires

Mais pour en arriver là, ils ont également bénéficié de trois prêts dits « solidaires ». « En 2015, nous avons fait appel à ce système car nous avions besoin de fonds pour créer des écoles Simplon sur les territoires notamment, comme à Boulogne-sur-Mer, Lyon et Toulouse, pour lancer plusieurs recrutements et ainsi, passer à une échelle supérieure », se souvient le cofondateur. 

En mai 2015, ils ont ainsi obtenu une avance remboursable du financeur pour l’emploi France Active dans le cadre d’un prêt participatif avec la BPI (Banque publique d’investissement). Son nom : PPDI, pour « prêt participatif développement innovation », un prêt destiné aux entreprises souhaitant s’engager dans une démarche d’innovation qui leur a permis d’agrandir leurs effectifs. Un autre prêt, accordé par SNCF Développement, les a aidé à ouvrir Simplon.co à Boulogne-sur-Mer.

 

« L’apport du PPDI représentait un tiers de ce prêt participatif, soit l’équivalent d’environ 10 % de notre deuxième exercice fiscal, donc un apport non négligeable », précise Erwan Kezzar. 

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ADN d’entreprise sociale et solidaire

Depuis, il existe 21 écoles Simplon en France, et trois écoles à l’étranger, en Côte d’Ivoire, au Maroc et en Roumanie. Et l’entreprise compte désormais 50 salariés… Contre 12 il y a encore un an. 

« Le financement solidaire nous a paru être un levier de financement très cohérent avec notre ADN d’entreprise sociale et solidaire. Et en plus, il nous a permis de faire connaître notre projet auprès de publics et de communautés épargnantes sensibles aux projets solidaires… Et d’être identifié comme acteur sérieux, car validé par un label tel que Finansol », conclue l’entrepreneur. Et par la-même, de recommander à toute entreprise de se pencher sur cette autre façon de se financer.

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