L’impact écologique de notre trépas découle directement de nos choix : cercueil (matériau, poids, vernis…), trajets, soins de conservation…
La crémation reste très émettrice de gaz à effet de serre même si, depuis 2010, une directive européenne encadre la filtration de ses rejets. En moyenne, elle produit 233 kg de CO2, selon une étude commandée par la Fondation des services funéraires de Paris. Soit l’équivalent de 1124 km parcourus en voiture ! Le gaz utilisé, le mercure, très toxique, a le plus fort impact carbone. Il représente 56 % des gaz à effet de serre émis lors du processus.
On peut penser que l’inhumation émet moins de CO2. C’est vrai si l’on choisit un simple enterrement « en pleine terre », qui génère en moyenne 182 kg de CO2. Mais si l’on opte pour un caveau et un monument, cela grimpe jusqu’à 1252 kg de CO2 !
Les monuments sont souvent en granit importé d’Asie
Les caveaux et stèles, en effet, sont souvent en béton, dont la fabrication est très énergivore, et en granit, souvent importé d’Asie. De plus, la décomposition des corps, qui retiennent des métaux lourds, et a fortiori quand elle est ralentie par un traitement à base de formol (70 % des défunts inhumés en France), pollue les sols et les nappes.
Pour réduire son empreinte carbone post-mortem, on préfèrera donc une stèle écologique et durable (en papier ou en bois) et un cercueil biodégradable (en cellulose, en fibre ou en bois d’origine française, sans vernis). Des options qui commencent heureusement à se développer !
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