Partager la publication "Shein : les effets désastreux de l’ultra fast-fashion sur l’environnement"
Des T-shirts à 5 euros, des robes à 8 euros, des bottes à 15 euros… On connaissait la fast-fashion avec ses prix dérisoires et la multiplication de ses collections. Aujourd’hui, le digital permet à certaines entreprises d’aller encore plus loin, encore plus vite, et pour des prix encore plus bas. C’est le cas de la plateforme chinoise Shein, reine de l’ultra fast-fashion. Une marque de prêt-à-porter dédiée aux jeunes qui propose des pièces à des prix défiant toute concurrence, mais aussi des collaborations avec des people, et des centaines de nouvelles références chaque jour.
Retrouvez l’enquête complète sur Shein, dans WE DEMAIN n°36. Un numéro disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne.
Shein, la marque de l’ultra fast-fashion
“En exploitant la data, ils ont une réactivité bien plus forte que les grandes enseignes de fast-fashion classique”, explique Céline Cabourg, le mercredi 6 janvier au “23h” de franceinfo. L’auteure de l’enquête sur les dessous de Shein parue dans WE DEMAIN n°36 ajoute : “On dit de Shein que c’est devenu le TikTok du e-commerce.“
La marque chinoise Shein s’appuie sur des petits ateliers qui sont capables de réagir en temps réel, explique la journaliste. Mais où le travail est peu rémunéré et le droit social peu respecté. Avec, bien entendu, un impact environnemental désastreux.
“C’est le revers de la médaille de la consommation post-Covid. Oui, il y a une volonté de consommer de manière plus vertueuse, plus durable. Mais il y a aussi cette réalité, notamment avec Shein et ses 10 milliards de chiffre d’affaires. Un record sur l’année 2021″, conclut Céline Cabourg.