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Grâce au crowdfunding, cette start-up veut remplacer les espaces publicitaires par des oeuvres d’art

Pour lutter contre la pollution visuelle et remettre l’art dans la rue, la start-up bordelaise Oboem proposera aux internautes de voter pour des oeuvres d’artistes émergents… Puis de proposer les vingt plus populaires en crowdfunding. Et ainsi, de remplacer peu à peu les espaces publicitaires des villes.

Le 26/01/2017 par WeDemain
Pour lutter contre la pollution visuelle et remettre l'art dans la rue, la start-up bordelaise Oboem proposera aux internautes de voter pour des oeuvres d'artistes émergents... Puis de proposer les vingt plus populaires en crowdfunding. Et ainsi, de remplacer peu à peu les espaces publicitaires des villes.
Pour lutter contre la pollution visuelle et remettre l'art dans la rue, la start-up bordelaise Oboem proposera aux internautes de voter pour des oeuvres d'artistes émergents... Puis de proposer les vingt plus populaires en crowdfunding. Et ainsi, de remplacer peu à peu les espaces publicitaires des villes.

Et si, dans les villes, les pubs pour les voitures ou les cosmétiques laissaient place à des œuvres d’art ? C’est le pari original d’une jeune pousse bordelaise, Oboem. Problème : un espace publicitaire, ça coûte cher. Comptez 7 000 euros pour occuper une centaine de placards pendant une semaine.

Mais l’entreprise a trouvé la solution : le financement participatif. « L’idée nous est venue il y a six mois, lors d’un voyage en Amérique latine », explique Oliver Moss, qui a cofondé la start-up avec son amie Marie Toni.
 

« Au Chili, on a découvert ces fresques de street art magnifiques qui égaient les rues de Valparaiso. On est rentré, on a réfléchi pendant cinq mois à comment remettre l’art dans la rue et on a trouvé la réponse : le financement par la foule. »

#valparaiso #chile #mural #murales #musica #viajar

Une photo publiée par Fede Asf (@fede_asf) le 26 Janv. 2017 à 5h52 PST

Rendre la ville plus belle

Cette lutte contre la pollution visuelle n’aurait pas déplu aux situationnistes des années 1960 :

« Il y a beaucoup trop de publicité dans nos villes. Elle crée de faux désirs, elle déforme l’image de la femme, diffuse une idéologie consumériste. En plus, elle détruit l’environnement et coûte très cher. Grâce au crowdfunding, on peut atteindre ces sommes, sachant que le don moyen en France est de 56 euros pour un projet avec contreparties. »

Car l’intérêt pour l’internaute ne sera pas uniquement de rendre sa ville plus belle. « Nous offrirons des reproductions des œuvres dans différents formats. On pourra aussi acheter les originaux. »

Guérilla publicitaire

En plus d’être une galerie à ciel ouvert, Oboem aura aussi son espace virtuel.
 

« Notre but c’est de faire découvrir des artistes de tous horizons, de donner accès aux galeries à des artistes émergents. » 

​Pour cela, les internautes pourront voter sur l’appli parmi 80 œuvres. Les 20 plus populaires seront proposées en crowdfunding. « En bas de l’affiche, on retrouvera le nom de l’œuvre et de son artiste. Et en dessous, l’adresse d’Oboem pour en découvrir d’autres. » La guérilla publicitaire commencera début 2017 à Bordeaux. Ensuite ? Le monde.

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