Ce projet encourage à déminéraliser à la main les villes, c’est à dire à remplaçant l’asphalte par des végétaux « afin de restaurer le cycle naturel de l’eau ».
« Les villes sont devenues imperméables, elles n’arrivent plus à jouer leur rôle d’éponge naturelle. Ce que nous essayons de rétablir ».
C’est ce que nous explique Delphine Chalumeau, du Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM), organisme à but non lucratif à l’origine du programme.
Déminéraliser à la main
Les citoyens sont donc impliqués dès le début : une fois le site trouvé, ils partagent leurs besoins et donnent leur avis concernant l’esthétisme du projet. Un professionnel réalise ensuite les plans d’aménagement. Et, enfin, les habitants participent au dépavage et à la plantation des végétaux. Le centre d’écologie montréalais les forme et leur fournit les outils nécessaires à cet urbanisme participatif.
Ce sont ensuite les propriétaires, privés ou la municipalité, qui deviennent responsables de l’entretien du nouvel aménagement.
Un guide de dépavage
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