Partager la publication "Réchauffement climatique : pas plus de cyclones, mais une plus grande intensité"
#Irma "L'évènement est prévisible (…) les scientifiques nous alertent, nous n'en tenons pas compte" déplore @pcanfin (WWF) #8h30Politique pic.twitter.com/TbWo7Pd1OJ
— franceinfo (@franceinfo) 8 septembre 2017
« Ce qui est surprenant, c’est qu’on n’écoute pas les scientifiques (…) Il faut qu’on admette qu’on est face à quelque chose qu’on a déclenché, et dont on ne maîtrise pas les conséquences », estime-t-il au micro de FranceInfo.
En effet, le monde scientifique s’accorde sur le fait que le réchauffement climatique engendre des évènements météorologique de plus plus en plus extrêmes. Si la puissance du vent reste la même, l’intensité des pluies est plus importante.
Avec des rafales à 360 km/h, l’ouragan Irma resterait ainsi, selon Robert Vautard, climatologue au CNRS, un événement exceptionnel : « Malheureusement, parfois les situations exceptionnelles arrivent aussi », explique-t-il.
Selon le scientifique, la conséquence du changement climatique ne réside pas dans l’augmentation du nombre d’ouragans dans le monde, mais dans leur violence et les dégâts qu’ils causent.
« La conséquence la plus certaine du réchauffement climatique tient aux pluies et à la hausse du niveau de la mer. Les dégâts seront donc plus importants, même si le niveau de vent est de même intensité, » alerte Robert Vautard.
Un rappel à la réalité pour les climatosceptiques comme Donald Trump, dont la villa de luxe située sur l’île de Saint-Martin, qu’il venait de mettre en vente en mai, a été dévastée par Irma, selon le Washington Post.