Tiny house 100 % low-tech : la conservation des aliments

Vivre en toute autonomie dans une tiny house 100 % low-tech. C’est le défi que se sont lancés deux ingénieurs de l’association Low-tech Lab : pendant 10 mois, ils habiteront en colocation dans cette maisonnette et testeront une dizaine de technologies simples, durables et accessibles à tous tant techniquement qu’économiquement. 
    
En parallèle, ils publient chaque mois une vidéo pour présenter l’une de ces low-tech dans une web-série baptisée En quête d’un habitat durable. L’épisode 5 est consacré à la conservation des aliments.

Bien conserver pour éviter de gaspiller

Mettre un maximum de nourriture dans le réfrigérateur, voilà une habitude assez répandue. Or, ce n’est pas toujours le meilleur moyen de conserver les aliments.

D’abord car on oublie souvent ce qui s’y cache, un facteur de gaspillage. « Aujourd’hui, plus d’un tiers de la production alimentaire mondiale est jetée », rappellent les deux colocataires. De plus, tout en étant énergivore, un frigo ne préserve pas toujours au mieux les qualités nutritives et gustatives des aliments.
     

      
Aussi, Clément Chabot et Pierre-Alain Lévêque ont développé des alternatives low-tech de conservation. « On est parti sur la base d’un garde-manger traditionnel, qu’on a un peu optimisé », explique l’un deux.
 
Pour cela, ils ont défini « quatre ambiances de conservation » :

  • Un bac sec et lumineux, pour les tomates, le citron ou les œufs.
  • Un autre sombre et sec, pour les oignons, le melon ou les pommes de terre.
  • Un frais, humide et sombre, pour les carottes ou les courgettes. Ce garde-manger se situe à l’extérieur de la maison et doit rester entre 10 et 15 degrés maximum.
  • La solution précédente n’étant « pas encore au point », surtout pour l’été, les deux ingénieurs ont dû se munir d’un mini-frigo, permettant par exemple de conserver les produits laitiers, la viande… Et de garder les bières au frais.

 
Le tuto de ce garde-manger économique et écologique est à retrouver sur le site du Low-tech Lab.
 

 
Attention tout de même à ce qu’il soit bien ventilé, car certains fruits et légumes dégagent de l’éthylène, qui peut faire pourrir les autres.
 
Pour les aliments secs, comme le café ou le riz, les deux colocataires utilisent des bocaux en vrac. Et pour une conservation longue, ils ont recours à la lactofermentation, qui permet de garder des légumes pendant plusieurs années.

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