Découvrir  > Tiny house low-tech : une vie zéro déchet

Written by 14 h 08 min Découvrir • 2 Comments

Tiny house low-tech : une vie zéro déchet

Le 16/10/2019 par Sofia Colla
Emma présente toutes les pathologies caractéristiques d'un travailleur de bureau. (Crédit : Fellowes)
Emma présente toutes les pathologies caractéristiques d'un travailleur de bureau. (Crédit : Fellowes)

Vivre en toute autonomie dans une tiny house 100 % low-tech. C’est le défi que se sont lancés deux ingénieurs de l’association Low-tech Lab : pendant 10 mois, ils habiteront en colocation dans cette maisonnette et testeront une dizaine de technologies simples, durables et accessibles à tous tant techniquement qu’économiquement. 
    
En parallèle, ils publient chaque mois une vidéo pour présenter l’une de ces low-tech dans une web-série baptisée En quête d’un habitat durable. L’épisode 7 est consacré à la gestion des déchets.
   

Comment tendre vers le zéro déchet ?

Vivre dans une tiny house implique, par principe, d’avoir une vie plus minimaliste que dans une maison conventionnelle. Les déchets sont donc moins nombreux. Clément Chabot et Pierre-Alain Lévêque cherchent de façon générale à vivre de façon la plus écologique possible.
 
Pourtant, leur poubelle est toujours là, tiny elle aussi, mais bien présente. Pour les aider à la réduire au maximum, les deux colocataires ont invité dans cet épisode Hélène, cofondatrice du collectif Edeni, qui organise des formations autour de la transition écologique et du zéro déchet. 
 
Cette dernière commence par leur conseiller de réduire les aliments très emballés, et dont l’empreinte carbone est élevée, comme le chocolat, et d’acheter un maximum en vrac, en s’équipant de bocaux et sacs dédiés. 

Elle recommande aussi de passer au « fait-maison » :  le houmous, par exemple, qui, dans le commerce, est généralement vendu dans des petits pots en plastique, ou même de fabriquer ses cosmétiques, comme le dentifrice.  Elle livre même dans l’épisode une recette de dentifrice très économique et facile à réaliser. 
 
Une question se pose tout de même : « Quand on reçoit du monde, on ne sait pas comment dire aux gens qu’ici c’est zéro déchet », souligne Clément. Pour Hélène, il y a trois solutions à ce problème : dire à ses convives de ne rien ramener, leur demander exactement ce dont vous avez besoin (par exemple du vin, des fruits)… ou leur dire « ok, ramène ce que tu veux, mais tu repars avec les déchets ».
    
Cette dernière technique permet, selon la spécialiste, « de planter des graines », de faire passer un message. Enfin, elle rappelle la base du zéro déchet, les 5R : Refuser, Réduire, Réparer, Recycler et Revendiquer (une petite variante d’Hélène, le dernier R est normalement un C, pour composter, « rot » en anglais). 
 
Retrouvez les deux écolocataires du Low-tech Lab le mois prochain, pour un épisode consacré à la salle de bain !

A lire aussi :

  • En matière de sobriété, la low tech a un haut potentiel

    En matière de sobriété, la low tech a un haut potentiel

    Les Low tech sont un vrai réservoir à solutions pour lutter contre notre empreinte carbone. Plus sobres, durables, accessibles et simples, elles cochent toutes les cases.
  • Ils ont vécu dans une tiny house 100 % low-tech : le bilan

    Ils ont vécu dans une tiny house 100 % low-tech : le bilan

    Deux ingénieurs du Low-tech Lab se sont installés dans une tiny house équipée d’une dizaine de technologies simples, durables et accessibles. Pendant dix mois, ils ont partagé leurs aventures en vidéo... Dans ce dernier épisode, ils dressent le bilan de l'expérience.
  • Une salle de bain low-tech dans une tiny house

    Une salle de bain low-tech dans une tiny house

    Partager la publication "Une salle de bain low-tech dans une tiny house" FacebookLinkedInTwitterPartager...E-mail Vivre en toute autonomie dans une tiny house 100 % low-tech. C’est le défi que se sont lancés deux ingénieurs de l’association Low-tech Lab : pendant 10 mois, ils habiteront en colocation dans cette maisonnette et testeront une dizaine de technologies simples, …