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Un réseau de taxis volant sans pilotes pourrait voir le jour grâce à Airbus

L’entreprise d’aéronautique Airbus souhaite fabriquer des taxis autonomes volants. Avec ce projet baptisé CityAirbus, le groupe imagine le futur de la mobilité urbaine : des véhicules mi-drone, mi-hélicoptère.

Le 23/08/2016 par WeDemain
L’entreprise d’aéronautique Airbus souhaite fabriquer des taxis autonomes volants. Avec ce projet baptisé CityAirbus, le groupe imagine le futur de la mobilité urbaine : des véhicules mi-drone, mi-hélicoptère.
L’entreprise d’aéronautique Airbus souhaite fabriquer des taxis autonomes volants. Avec ce projet baptisé CityAirbus, le groupe imagine le futur de la mobilité urbaine : des véhicules mi-drone, mi-hélicoptère.

« Dans un futur proche, nous utiliserons nos téléphones portables pour commander un taxi volant entièrement automatisé qui atterrira au pas de notre porte et ce, sans aucun pilote. » C’est l’avenir promis par Tom Enders, le président exécutif du groupe Airbus. La voiture volante, fantasme de science-fiction, pourrait bien devenir réelle grâce au projet CityAirbus de l’entreprise d’aéronautique : un réseau de taxis volants et autonomes, au sein duquel chacun d’entre eux permettrait de transporter plusieurs personnes.
 
Dans un article de son magazine interne Forum publié en août, Airbus présente ce projet en cours depuis 2014. Il est élaboré par Airbus Helicopters et A3 , le département de l’entreprise chargé de l’innovation et basé à la Silicon Valley.
 
Dotés de plusieurs hélices, ces véhicules autonomes auront un aspect inédit, à la croisée du drone et de l’hélicoptère. Ils fonctionneront à l’électricité. L’utilisateur pourra commander ces taxis grâce à son smartphone. Les engins décolleront de plateformes baptisées « zenHUB », situées dans des points de confluence comme les aéroports. Les appareils, les « zenHOP », seront protégés par un réseau de cybersécurité et pourront transporter plusieurs personnes, afin de réduire le prix de la course.
 
« Un vol coûtera presque l’équivalent d’une course de taxi normale pour chaque passager, mais ce sera plus rapide, plus respectueux de l’environnement et plus excitant », avance le groupe dans son article. Airbus prévoit de faire fonctionner ces appareils avec un pilote, jusqu’à ce que les réglementations aériennes autorisent le vol d’appareils autonomes.

Des véhicules autonomes volants

L’avantage principal de l’innovation présentée par Airbus est le contournement de la congestion urbaine. Selon le groupe, la mobilité urbaine sera de plus en plus compliquée au sol avec la croissance des villes : la dernière étude des Nations Unies sur l’urbanisation disponible à ce sujet (2014) révèle que d’ici 2030, 60 % de la population mondiale vivra en ville, soit 10 % de personnes en plus qu’aujourd’hui.
 
Parallèlement au CityAirbus, deux autres projets seront testés en 2017. D’une part Vahana, un projet de véhicules autonomes volants pour des passagers individuels. D’autre part Skyways, un système de livraison de colis par des drones circulant dans des corridors aériens. 

Si ces véhicules paraissent encore surréalistes, Rodyn Lyasoff, ingénieur à la tête du projet Vahana, insiste sur leur faisabilité : « La plupart des technologies nécessitées, qu’il s’agisse des batteries, des moteurs ou des équipements de pilotage, existent pratiquement déjà. » Pour autant, CityAirbus n’en est qu’à l’étape de fabrication de prototypes, et leur date de lancement n’est pas encore connue.

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