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La révolution éducative est en marche

We Demain vous invite à rencontrer des pionniers qui expérimentent de nouvelles façons d’enseigner, lors du forum « Et si on changeait l’école » organisé le 23 janvier avec France Info, ainsi que dans un supplément et une rubrique web dédiée.

Le 19/11/2019 par Armelle Oger
La grande place de Popayan, en Colombie (Crédit : Ahmed et Karine Benabadji)
La grande place de Popayan, en Colombie (Crédit : Ahmed et Karine Benabadji)

L’avenir de l’éducation vous intéresse? Participez le 23 janvier au Forum « Et si on changeait l’école » que We Demain organise avec France Info.
Pour vous inscrire, c’est ici.

 

Élève moyen : peut mieux faire ! Publié début décembre, le classement 2019 de l’étude Pisa (Programme international pour le suivi des acquis) met une fois de plus en évidence les failles d’une école inégalitaire, peinant à assurer les apprentissages fondamentaux, mal adaptée aux défis d’un monde en disruption, victime de la violence d’une société dont elle est le miroir.

Classé 23éme sur 79 par ce baromètre sur l’efficacité éducative réalisé tous les deux ans par L’OCDE, l’hexagone a une fois de plus l’apanage d’enregistrer l’un des plus importants écarts de résultats entre les élèves issus de milieux défavorisées et ceux de classes aisées.

Faut il enseigner autrement ? Assurément si l’on en croit la relation, quelque peu délitée, entre sachants et apprenants : 57% des élèves ne se sentent pas soutenus par leurs enseignants et un élève sur trois  pense que le professeur n’aide pas ceux qui en ont le plus besoin. Parfois dépassés les profs ? un enfant sur deux se plaint du bruit ou chahut de sa classe … Des« apprenants » qui manquent, de façon inquiétante, de cette confiance en soi indispensable à  tout apprentissage: 59% pour cent seulement des écoliers, collégiens ou lycéens estiment en effet qu’ils pourront surmonter leurs difficultés. Et que dire de ces 31% se sentant «comme étrangers à l’école» ?

Enseignants qui dépriment, parents qui s’angoissent, élèves qui s’ennuient quand ils ne décrochent pas : tous sont d’accord, il y a urgence à bousculer l’école ! Reste à savoir comment.

Des réponses existent. Un peu partout dans l’Hexagone des enseignants en effet innovent, expérimentent de nouvelles façons d’enseigner et d’apprendre pour une école citoyenne et bienveillante dont les nouveaux maitres-mots sont, entre autres, personnalisation, confiance en soi, coopération, autonomie, créativité. Hors les polémiques, parfois virulentes, entre pédagos et anti-pédagos, dépassant le débat, tout aussi houleux, sur les atouts et les méfaits du tout digital ou de la « neuroéducation », une révolution éducative, venue du terrain, est assurément bien en marche.

Rencontre avec les pionniers de l’éducation

We Demain a voulu donner la parole à ceux qui, souvent discrètement, parfois dans une certaine solitude, osent bousculer leur feuille de route éducative en pratiquant la classe inversée, la classe mutuelle, la pédagogie par le jeu, la nature, les sciences ou encore l’entreprise.

Ceux qui intègrent à leurs cours la médiation par les pairs pour lutter contre la violence scolaire, la culture de l’esprit critique, parade contre les fake news, l’art ou la méditation comme initiation à l’épanouissement personnel. Une nouvelle éducation où pédagogies alternatives, numériques et sciences cognitives s’allient dans un même objectif : retrouver le plaisir d’enseigner et , pour les élèves, celui d’apprendre.

Dans le cadre du premier forum « Et si on changeait l’école ? », organisé avec France Info et qui se déroulera le 23 janvier prochain au studio 104 de la Maison de la Radio, ces pionniers de l’éducation de demain font l’objet d’un supplément publié dans le numéro 28 de We Demain et d’une rubrique dédiée sur son site internet.
 

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