Partager la publication "Non, les robots ne sont pas prêts à gouverner le monde"
Ce succès a été présenté comme une avancée majeure vers l’avènement d’une intelligence artificielle plus développée que les programmes qui simulent déjà des conversations (« chatbots »). Le test a mis en compétition cinq programmes intelligents à la Royal Society de Londres le week-end dernier. Mais depuis, certains sites spécialisés comme Tech Dirt ou Wired ont remis en cause ces avancées et vont jusqu’à accuser les scientifiques d’avoir sur-vendu l’événement.
Un test obsolète, tronqué et sur-vendu
Autre facteur qui permet de le nuancer, l’âge et la nationalité de la personnalité virtuelle. Le programme se fait passer pour un enfant de 13 ans, non-anglophone. Ce qu’il ne comprend pas, les lacunes de la conversation, peuvent donc être imputés à son jeune âge et à sa maîtrise approximative de la langue. La dernière objection à la portée historique du test réside peut-être en la personnalité de l’organisateur du test, Kevin Warwick. Slate.fr rapporte en effet que le chercheur est « tristement célèbre » pour ses annonces ridicules – ou prématurées – dans la presse.
Pour Joshua Tenenbaum, professeur au MIT, le programme « n’a rien d’impressionnant » et n’est, pour l’instant, rien d’autre qu’un simple logiciel de conversation qui imite la pensée humaine.
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