Partager la publication "Une start-up invente l’auto-stop illimité pour 2 euros par mois"
Son principe ? Mettre en relation un conducteur qui accepte de partager son véhicule à titre gracieux avec un piéton qui va dans la même direction. Fondée par Laurent Maghdissian, Jean-Baptiste Boneu et Franck Rougeau, cette entreprise parisienne a lancé, mercredi 14, octobre son application mobile basée sur le principe de l’auto-stop connecté.
Contrairement à Blablacar, OuiHop’ ne cible pas les trajets longue distance et fonctionne en temps réel, ne nécessitant pas d’organisation préalable. Et à la différence de Sharette, service qui permet de faire du covoiturage sur de courtes distances pour le prix d’un ticket de bus, l’application ne prévoit pas d’échange financier entre le conducteur et le passager.
Un chauffeur en 10 minutes
Selon un sondage réalisé par Opinion Way pour OuiHop’, la méfiance qu’entretiennent les Français vis-à-vis des autres constitue le premier frein au recours au covoiturage. Face à ce constat, OuiHop’ a intégré un système d’évaluation dans son application : le piéton est invité à noter le conducteur de 0 à 5 à la fin du trajet.
2 euros par mois
Lorsque ce dernier partage un itinéraire (même s’il ne prend personne dans son véhicule), il cumule des Hopiz, monnaie virtuelle créée par OuiHop’. Grâce à des partenariats avec BP, Speedy, Groupama, Zenpark, Wonderbox et Amaguiz.com, cette monnaie peut ensuite être convertie en abonnement annuel piéton, pleins d’essence, révisions automobile, coffrets cadeaux ou encore en heures de stationnement gratuites directement sur la plateforme.
« Le covoiturage urbain constitue un acte citoyen par lequel les Français expriment leur recherche de partage, caractéristique des aspirations des jeunes générations, et une réponse à leurs préoccupations écologiques », conclut Laurent Maghdissian, cofondateur de OuiHop’.
Juliette Bise