Vidéo : les anomalies climatiques par zones selon la NASA, de 1880 à 2023

Cette nouvelle « dataviz » (data visualisation) est pour le moins parlante. Après une version en spirale, la NASA a dévoilé en janvier 2024 une nouvelle représentation permettant de comprendre, en 30 secondes, l’évolution des températures dans le monde depuis l’ère préindustrielle. Cette fois-ci, les anomalies climatiques sont représentées par bandes longitudinales. Et, là encore, on constate à quel point la Terre ne cesse de se réchauffer, et à un rythme qui s’accélère nettement ces dernières décennies.

Cela permet de réaliser que si, jusqu’au début des années 1980, le réchauffement climatique restait encore relativement « sous contrôle », le changement s’est précipité depuis lors avec une explosion d’anomalies à partir des années 2000. Cette vidéo permet aussi de rappeler que, depuis un siècle et demi, la température globale s’est accrue de 1,1 °C.

Anomalies : 2023, année la plus chaude jamais enregistrée

Cette animation vient faire écho à l’annonce, début janvier, par le service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S) que l’année 2023 avait été la plus chaude jamais enregistrée. Une information confirmée ensuite depuis par les données de la NASA. Enfin, le Service d’Information Météorologique Mondiale des Nations Unies (WMO) a également établi officiellement cet état de fait.

Ce dernier a compilé six ensembles de données internationales de premier plan pour établir une moyenne sur l’an passé. Il s’avère que la nouvelle température moyenne annuelle est de 1,45 °C au-dessus la moyenne de l’ère préindustrielle (1850-1900). Pour autant, on ne peut pas encore dire que la limite des +1,5 °C fixée par l’Accord de Paris sur le changement climatique de 2015 est en passe d’être franchie. En effet, ce chiffre fait référence à l’augmentation de la température à long terme en moyenne sur des décennies. 2023 reste une statistique individuelle. Néanmoins, les signaux qui ont été envoyés l’an passé sont inquiétants. Et les premiers jours de 2024 s’annoncent pour l’heure sur la même lignée.

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