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En parrainant une ruche, sauvez les abeilles et faites produire votre propre miel

La diminution d’une large part de la population apicole inquiète les scientifiques et menace les apiculteurs. Pour lutter contre ce phénomène, une start-up propose de parrainer une ruche près de chez soi ou de l’abriter dans son entreprise.

Le 12/11/2015 par WeDemain
La diminution d'une large part de la population apicole inquiète les scientifiques et menace les apiculteurs. Pour lutter contre ce phénomène, une start-up propose de parrainer une ruche près de chez soi ou de l'abriter dans son entreprise.
La diminution d'une large part de la population apicole inquiète les scientifiques et menace les apiculteurs. Pour lutter contre ce phénomène, une start-up propose de parrainer une ruche près de chez soi ou de l'abriter dans son entreprise.

Vous avez toujours rêvé de posséder une ruche et de faire votre propre miel, mais vous n’avez aucune idée de comment vous y prendre ? L’entreprise Un toit pour les abeilles  se propose de le faire pour vous.
 
Fondée par l’apiculteur charentais Régis Lippinois, cette start-up a permis de créer et de soutenir plus de 1 500 ruches un peu partout en France depuis 2009. Grâce au parrainage de près de 500 entreprises et de plus de 10 000 particuliers, c’est une centaine d’emplois d’apiculteurs et près de 62 millions d’abeilles qui sont ainsi sauvés.
 

Un toit pour les abeilles

 

Deux options existent : prendre des parts dans une ruche, à hauteur de 10 % minimum, ou installer une ruche sur le toit de son entreprise. La participation s’échelonne entre 96 et 300 euros par an pour les particuliers et de 900 à 3 000 euros pour une société. L’entreprise apporte ainsi un soutien à des apiculteurs dont l’activité est déstabilisée par le marché ultra-compétitif du miel, produit intensivement à l’étranger, notamment en Chine.

Au-delà de l’aide financière qu’ils fournissent, les parrains sont mis en contact avec l’apiculteur qui exploite leur ruche. Ce dernier poste régulièrement des photos permettant de suivre le travail des abeilles, qui sont issues de plusieurs souches, et répond à leurs questions lors de leurs visites. Mais surtout, il leur envoie chaque année une partie du miel produit.

En Bourgogne, Véronique Desmazure est salariée d’une entreprise engagée dans cette démarche. Elle raconte :
 

« Nous avons passé un moment très agréable à rencontrer les apiculteurs qui s’occupent de « nos » abeilles (…) nous avons appris plein de choses passionnantes sur [elles] et l’organisation très complexe des colonies (…) ! »

Près de 30 % des colonies d’abeilles disparaissent chaque année

Cette action est d’autant plus utile que depuis presque 20 ans, le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles (« Colony Collapse Disorder » en anglais) entraîne une importante baisse démographique, voire la disparition complète de certaines colonies en Europe et aux États-Unis. Responsables de 80 % de la pollinisation des végétaux , les abeilles permettent le renouvellement de la flore, et l‘équilibre de l’écosystème.

« En France, près de 30 % des colonies d’abeilles disparaissent chaque année. En 10 ans, 15 000 apiculteurs ont cessé leur activité », indique le site de l’association Un toit pour les abeilles.

Face à cette urgence, l’entreprise implante la majorité de ses colonies là où les abeilles disparaissent le plus massivement : les villes et les zones d’agriculture intensive.

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