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Mieux qu’un somnifère, ce bandeau connecté rend votre sommeil plus récupérateur

Créé par une startup française, le casque Dreem permet d’allonger les phases de sommeil profond, durant lesquelles notre mémoire se consolide et nos cellules se régénèrent. Ses créateurs ont déjà levé 10 millions de dollars et embauché 60 personnes pour le développer.

Le 24/06/2016 par WeDemain
Créé par une startup française, le casque Dreem permet d'allonger les phases de sommeil profond, durant lesquelles notre mémoire se consolide et nos cellules se régénèrent. Ses créateurs ont déjà levé 10 millions de dollars et embauché 60 personnes pour le développer.
Créé par une startup française, le casque Dreem permet d'allonger les phases de sommeil profond, durant lesquelles notre mémoire se consolide et nos cellules se régénèrent. Ses créateurs ont déjà levé 10 millions de dollars et embauché 60 personnes pour le développer.

En France, une personne sur trois souffre de troubles du sommeil. À la clé, un marché gigantesque, qui n’appartenait jusqu’ici qu’à l’industrie pharmaceutique et à ses somnifères. Mais Rythm, une start-up française, assure avoir inventé une nouvelle solution pour mieux dormir et ceci sans aucun effet secondaire. Son produit : un bandeau connecté baptisé Dreem qui est capable de détecter les phases de sommeil profond et de les accentuer.
 

« Le sommeil profond est une phase cruciale de notre cycle de sommeil. C’est à ce moment-là que l’on récupère de notre journée et que se produisent des mécanismes essentiels tels que la consolidation de la mémoire, la régénération cellulaire et la sécrétion de l’hormone de croissance« , explique Hugo Mercier, PDG et cofondateur de Rythm.

Pour détecter ces phases, le casque Dreem embarque cinq électrodes qui analysent l’activité cérébrale. Semblables à celles des casques électro-encéphalogramme, elles présentent l’avantage de ne pas nécessiter de gel conducteur pour fonctionner. Un plus que votre bien aimé-e appréciera à l’heure du coucher.
 

« Notre équipe a fait plus de 200 prototypes pour en arriver à un tel résultat. Les casques utilisés dans la recherche sont de plus des appareils très encombrants avec lesquels on peut difficilement s’endormir. »

« Bruits roses »

Le casque Dreem, à l’inverse, est très léger. Il se pose sur la tête sans trop la serrer et tient bien en place. Lorsque le dormeur entre en sommeil profond, le bandeau émet de petites stimulations sonores sur une fréquence très précise : des « bruits roses « , qui stimulent les fonctions du sommeil. Des sons transmis par conduction osseuse afin que seul le dormeur puisse les ressentir. On peut également programmer Dreem afin que celui-ci nous réveille tout en douceur.
 

« Avec ce système, on pourrait imaginer dormir seulement quatre heures par nuit. Mais ce n’est pas notre volonté, on veut juste apporter aux gens un sommeil de qualité ».

Contrairement aux autres objets connectés, ce casque n’émet aucune onde durant la nuit. Il faut ensuite le connecter par Bluetooth si l’on souhaite récupérer ses données de sommeil sur une application smartphone. Mais n’y a-t-il pas un risque que cet appareil soit piraté ? « Non, tout est très sécurisé, et au pire on pourrait seulement s’amuser à vous réveiller ».

Deux ans après sa fondation, Rythm a déjà levé 10 millions d’euros et emploie 60 personnes entre Paris et San Francisco. Une première version de son casque est aujourd’hui commercialisée (349 euros).

Prochaine étape ? « On souhaite lancer un nouveau modèle encore plus petit et avec plus de fonctions dès 2017. Et peut-être plus tard intégrer notre technologie d’encéphalogramme à des casques audio ou de réalité virtuelle« . En attendant, le casque Dreem a déjà fait mieux que de nombreux autres objets connectés : il est utile.

 

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