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Un refuge de haute campagne pour cyclistes à 80 km de Paris

Un lieu chaleureux pour se reposer et partager des moments de convivialité après une longue journée de marche ou de vélo. C’est ce que proposent les refuges de haute montagne. Un concept que les fondateurs du collectif Davaï Davaï, pionnier de la micro-aventure en France, ont exporté à la campagne en lançant le premier « refuge de haute campagne », à seulement 80 km de Paris. 

Cyclistes et randonneurs (ou simples touristes, pour les plus flemmards) peuvent se rendre depuis début juillet dans « l’Abbaye de Lieu Restauré », datant du XIIe siècle, au cœur de la vallée de l’Automne à Bonneuil-en-Valois (dans l’Oise).

« Avec la Mad Jacques (course en autostop lancée il y a trois ans, ndlr), notre objectif était de réinjecter de l’inconnu dans le quotidien par le biais de l’autostop. On s’est rendu compte qu’on arrivait à donner envie aux gens de voyager dans des régions où ils ne seraient pas allés spontanément. Avec le refuge, on a voulu incarner cette mission dans un lieu », nous explique Maëlle Loisil, cofondatrice du collectif.

Le refuge saisonnier, ouvert jusqu’en septembre à partir de 35 euros la nuit, est composé de cinq bivouacs pour deux ou quatre personnes, installés dans le parc de l’abbaye. 

   
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Un écrin de verdure aux portes de la capitale

Le lieu s’adresse principalement aux Parisiens en manque de verdure. Situé à environ 80 km de la capitale, il se prête parfaitement à une escapade bucolique le temps d’un week-end. 

« Nos visiteurs sont essentiellement parisiens », reconnaît Maëlle Loisil. « Plus de 250 personnes sont venues depuis l’ouverture : des groupes de copains, des familles et, étonnamment, pas mal de personnes qui viennent seules… Mais qui ne le restent pas longtemps ! »

Pour s’y rendre, différentes options s’offre à vous. Le trajet « mollet pépouze » consiste à prendre le TER depuis Paris jusqu’à Crépy-en-Valois, puis parcourir la distance restante à vélo (45 minutes) ou en trois heures de marche pour les accros de la rando. Comptez une bonne journée de voyage pour un trip 100 % bicyclette.

« Cela nous tenais à cœur d’insister sur un moyen de transport facilement accessible et assez lent, c’est pour cela que nous mettons en avant le vélo », précise la spécialiste de la micro-aventure. Que les moins sportifs se rassurent, les arrivants en voiture (environ une heure de route depuis la capitale) sont aussi bien accueillis que les autres !

    À lire aussi : Il a fait Paris-Hong Kong à vélo : ses conseils pour partir en cyclo-rando

En plus de proposer un camping dans un lieu insolite, le refuge dispose d’une salle commune pour bouquiner, discuter ou jouer, d’une cuisine ouverte à tous, d’un barbecue et d’un braséro, d’une table de ping pong, d’un mölkky… et même d’un atelier de réparation pour vélos. « Nous voulions vraiment un lieu très convivial, avec des espaces communs où les gens sont ‘obligés’ de passer du temps avec les autres« , précise Maëlle Loisil. 

​Un camp de base de la micro-aventure

Autour du refuge, les visiteurs peuvent partir à la découverte d’une centaine de « checkpoints » qui amènent à explorer la région et ses trésors. Parmi lesquels « le plus vieux chêne de France », « le meilleur boudin noir » ou encore « l’inquiétante Grotte du Diable dans la forêt de Retz ».

Une publication partagée par Courses d’aventure (@lamadjacques) le 18 Juil. 2020 à 2 :01 PDT
Chaque visiteur reçoit  après sa réservation un livret numérique contenant les bonnes adresses du collectif. Ces points d’intérêts peuvent simplement être visités pour le plaisir, mais, pour ceux qui aiment les défis, ils peuvent aussi être « collectionnés » et rapporter des points. Il suffit de prendre une photo ou une vidéo du checkpoint pour le valider. À la fin de l’été, l’équipe ayant engrangé le plus de points recevra un panier du terroir « gargantuesque » ainsi qu’une invitation à la dépendaison de crémaillère du refuge.  

À lire aussi : Les applis utiles pour se lancer dans une micro-aventure

Celui-ci fermera ses portes à la rentrée. Mais, nulle doute pour la fondatrice, d’autres lieux similaires verront le jour : « Depuis le départ nous avons pour ambition de dupliquer le projet à différents endroits de France. »

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