Partager la publication "Après Amazon, La Poste teste à son tour les « drones-facteurs »"
Le colis y est convoyé à l’aide d’un tapis roulant jusqu’au drone, le tout protégé par des filets afin de protéger les manutentionnaires des hélices. Une fois chargé de son colis, le drone n’a plus qu’à décoller, puis à se rendre jusqu’au lieu de livraison. À son retour, une fois sa batterie rechargée, il sera équipé d’un nouveau colis. Et ainsi de suite.
Le drone en lui-même a été mis au point en septembre 2014, testé pour la première fois sur une distance de 1 200 mètres, à une vitesse de 30 km/h pour un colis de 3 kg. Son autonomie ? 20 kilomètres. Depuis, plus de 150 vols ont été effectués dans différentes conditions météorologiques, notamment par grand froid, tempête ou neige.
À terme, l’objectif de la filiale de la Poste est de développer des « réseaux logistiques en s’affranchissant des principales contraintes : l’insuffisance de réseaux routiers, les zones inondées ou enneigées, la sécurité des personnes et opérateurs, la protection et sécurisation du colis et du matériel ». Une ambition qui se heurte pour l’heure à la législation, qui ne permet pas la livraison par drones.
Lara Charmeil
Journaliste à We Demain
@LaraCharmeil