article sponsorisé  > Opopop : ce colis s’appelle revient

Written by 11 h 41 min article sponsorisé, Innovations vertes, Inventer, Partager

Opopop : ce colis s’appelle revient

Le colis sous consigne permet de réduire le nombre de déchets. Basé à Lyon, Opopop fabrique en France des colis réutilisables, conçus à partir de matériaux revalorisés.

Le 08/01/2024 par Florence Santrot
Opopop
Les colis réutilisables et consignés Opopop permettent de réduire l'impact carbone des activités e-commerce. Crédit : Opopop.
Les colis réutilisables et consignés Opopop permettent de réduire l'impact carbone des activités e-commerce. Crédit : Opopop.

C’est un colis pas comme les autres. Ce n’est pas un carton qui, sitôt utilisé, sera jeté. L’entreprise française Opopop a imaginé un colis réutilisable, résistant, réparable et repliable. Une solution intéressante pour les e-commerçants qui souhaitent proposer une option davantage décarbonée pour les envois postaux. Comment ça marche ? « Lors de la commande, l’envoi se fait via un de nos colis, explique Charlotte Darmet, cofondatrice d’Opopop. Une fois réceptionné, la personne qui a reçu sa commande peut renvoyer le colis, vide, via n’importe quelle boîte jaune de la Poste. De notre côté, nous les récupérons, les nettoyons puis nous les remettons dans le circuit auprès des e-commerçants.« 

Créée en 2020 et entrée en activité un an plus tard, la société compte aujourd’hui plus de 50 clients – la plupart dans la mode – et plus de 100 000 expéditions de produits ont été réalisées grâce à cet écosystème innovant. Chaque colis est utilisé en moyenne 35 fois avant de ne plus être suffisamment en état. « Notre système de consigne est unique et nous avons un taux de retour de nos emballages de 97 % quand il est généralement de l’ordre de 50 % chez nos concurrents« , assure Charlotte Darmet.

Un système de consigne optimisé

Concrètement, lors d’un achat en ligne, le ou la cliente a la possibilité d’opter pour un colis consigné, plus écologique. Une empreinte bancaire de 5€ est passée pour inciter à bien renvoyer l’emballage à l’entrepôt d’Opopop, situé à Lyon. « Une fois le paquet reçu, la personne a quinze jours pour renvoyer l’emballage gratuitement grâce à une étiquette pré-affranchie. Opopop dispose à l’heure actuelle de plus de 10 000 colis qui tournent. Une fois en fin de vie, chaque exemplaire est entièrement recyclé« , détaille Charlotte Darmet.

Il existe à l’heure actuelle 3-4 acteurs de ce type sur le marché français. Un secteur appelé à grandir en raison de la loi Agec. En effet, d’ici 2027, 10 % des emballages mis sur le marché en France devront être réemployés. Avantage : cette transition sera soutenue financièrement par les éco-organismes Citeo et Léko.

2024 : des ambitions européennes

À l’heure actuelle, Opopop emploie trois personnes en plus de la cofondatrice et du cofondateur Pour accompagner sa croissance, un plan de recrutement est prévu en 2024. Opopop va aussi se doter de formats de colis plus classiques. Pour l’instant, afin de répondre à la demande de marques comme Sergent Major, Du Pareil Au Même ou encore Une Robe, Un Soir, leader de la location de vêtements, les colis sont souples. Ils permettent d’y glisser vêtements et petits produits peu fragiles (cosmétique, bricolage, tech…). Courant 2024, Opopop ajoutera de nouveaux formats et des colis solides afin de pouvoir répondre à des demandes plus variées de la part des commerçants.

« Même si le marché français est le plus dynamique, nous comptons aussi nous développer en Europe en 2024 car toutes les conditions sont réunies. Nous échangeons notamment avec le lobby européen New ERA, une alliance qui incite au développement d’emballages réutilisables« , indique la cofondatrice.

Le coup de pouce de la Fondation Sopra Steria-Institut de France

Une reconnaissance accompagnée de 10 000 euros pour soutenir les débuts de l’entreprise et le développement de l’écosystème technique derrière Opopop. Car il faut s’assurer du bon tracking des colis consignés et de brancher les sites e-commerce avec leur infrastructure.

« Tout aussi important, c’est le programme de mentoring qui accompagne le prix. Depuis 2020, Jean-Bernard Rampini, notre parrain de la Fondation, nous suit dans notre croissance. Nous nous parlons tous les mois, aussi bien de financement que de management ou de stratégie« , souligne Charlotte Darmet. Même le service communication de la Fondation Sopra Steria-Institut de France a su répondre présent lors du lancement de l’offre pour aiguiller les jeunes entrepreneurs sur la manière de communiquer efficacement autour de leur activité. « C’est un véritable éco-système bienveillant qui se met à notre service« , conclut-elle.

Article réalisé avec le soutien de la Fondation Sopra Steria-Institut de France.

A lire aussi :