Cher Gérard,
Le calendrier WE DEMAIN se lisant en numéros, c’est au 12 ( nous arrivons au 43) que tu nous as rejoints en transition pour un nouveau départ, fini ton second mandat à la présidence de la Chaîne parlementaire. C’était en 2015. Loin de sombrer dans la nostalgie des honneurs révolus (le politique, l’économiste, le journaliste des grands médias radio et télé, le patron de chaîne…), tu as découvert, comme un skipper passé de la marine marchande à la navigation à voile, les breaking news à la sauce WE DEMAIN.
Te voici de retour à l’Elysée. Non pour y interviewer le locataire du moment mais pour dénoncer, le premier, cette passoire thermique, tâche symbolique pour un magister en quête de verdure . À toi de « Sauver la forêt française », de nous sensibiliser sur la « Réutilisation de l’eau » (palmarès mondial de retard chronique) ou « La réintroduction du gypaète barbu dans les Pyrénées ». Et, les lecteurs de WE DEMAIN découvriront bientôt une plongée dans cette « Nouvelle France des territoires ». Un gros dossier dont tu as assuré la conduite.
Pour Gérard, « La vie était ailleurs »
Tu nous as offert – je pense que toute la rédaction de WE DEMAIN cosignerait ces mots – ton enthousiasme contagieux et sincère pendant ces trop rapides années.
Pour Gérard, « La vie était ailleurs » comme on l’écrivait sur les murs de Paris en 1968. Dans le ciel de Loudun (passion d’aviateur). Sur les routes de la Moldavie cet été (passion de motard). Sur les terrains de rugby (joueur à l’âge où les autres sont depuis longtemps passés au bridge). Ou défendant le boulodrome de ton club de pétanque parisien menacé de promotion immobilière.
(Quel journaliste aujourd’hui sort des boules de pétanque de son tiroir de bureau ?)
« La vie était ailleurs ». Au cinéma, tu avais vu tous les films (la séance de 13 heures ne survivait que grâce à toi). Ou dans tes vignes de Gâtines quand tu nous sortais à la bonne occasion une bouteille pétillante de ton brut de Saumur.
À Julie bien sûr,
François Siegel, directeur de la rédaction.