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Il vit dans un van aménagé qui carbure à l’énergie solaire

Il se chauffe, cuisine et se déplace grâce à l’énergie solaire. Rémi Pillot achève son premier tour de France à bord d’un van Volkswagen transformé en véhicule électrique. We Demain a visité cette drôle de maison roulante (et bien plus confortable qu’il n’y paraît).

Le 22/10/2020 par Pauline Vallée

Quand We Demain le rencontre pour la première fois, en 2018, Rémi Pillot rêve déjà de partir en tour du monde à bord de son van électrique. Deux ans plus tard, l’idée trotte toujours dans un coin de sa tête. En attendant de la concrétiser, l’ingénieur de 33 ans sillonne les routes de France et peaufine les derniers réglages de son vieux Volkswagen Transporter T3.

“Aujourd’hui je bénéficie d’une surface de 48m2 de panneaux solaires qui produisent suffisamment pour recharger entièrement le van en six ou sept heures, nous explique-t-il. Je prévois d’en rajouter pour atteindre les 300 kilomètres d’autonomie.”

Aux côtés d’Alexandra Perfettin, sa coéquipière qui a depuis quitté l’aventure, Rémi a entièrement assuré le “rétrofit” de son van, c’est-à-dire sa transformation de véhicule à moteur thermique en véhicule électrique. Il utilise pour cela des batteries d’occasion, stockées sous le châssis afin de gagner de l’espace, et conçoit une remorque solaire qui permet de les recharger n’importe où.

La conversion du van lui prend deux ans, pour un prix total 40 000 euros (achat du van compris). La remorque, un an et 30 000 euros. Résultat : un véhicule tout terrain, “sans bruit”, respectueux de l’environnement, capable de rouler en autonomie pendant 150 kilomètres.

Un mode de vie nomade et écolo

Outre l’alimentation du moteur, cette mini centrale électrique personnelle adoucit considérablement le quotidien à bord du van. “On a de l’électricité à disposition pour chauffer l’habitacle, pour charger les ordinateurs… On a même installé des plaques de cuisson.”  

Manque de place oblige, Rémi a dû faire le tri dans ses affaires et adopter un mode de vie plus minimaliste. « Le départ m’a allégé d’un poids. Avant c’était une contrainte, maintenant c’est devenu un avantage. » Il n’utilise que trois bouteilles qu’il remplit régulièrement d’eau potable afin de limiter les déchets plastiques. Quant aux déchets, il essaye de trier autant que possible et de déposer ses ordures dans les points de collecte sur la route.

Bien sûr, reconnaît-t-il, l’expérience reste plutôt spartiate, surtout en hiver. Avant de nuancer très vite : “Ce road trip est un des plus confortables que j’ai eu la chance de faire !”

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